vendredi 7 mai 2010

Sucre, les jeunes et las lecciones de la historia.



Développement et Paix n'a pas de partenaire installé à Sucre. Nous ne pouvions manquer de nous rendre dans cette ville historique. Et il y a quelques bonnes raisons. En 2008, la ville de Québec fêtait ses 400 ans. C'est 60 ans après Potosi et La Paz par exemple.
Comme Québec, Sucre fait partie du patrimoine mondial de l'Unesco. Les deux villes ont quelques autres liens. Ainsi le Consorcio Boliviano de Jovenes basé à Sucre a organisé un concours national de sculpture afin de produire une oeuvre et l'offrir en cadeau à la jeunesse québecoise à l'occasion du 400ième.

Québec compte aussi parmi ses citoyens monsieur Jaime Siles Otazo, consul honoraire de la Bolivie chez-nous. Sa présence est significative dans les liens actuels et potentiels entre Québec et la Bolivie, peut-être Sucre en particulier. (Sur la photo on reconnaît 4 des stagiaires en compagnie d'un ex-sénateur bolivien de passage à Québec en février dernier).

De plus, la ville de Québec possède un parc dédié à l'Amérique latine et la Bolivie y a un emplacement prêt à recevoir un monument. L'oeuvre gagnante qui y sera installée à l'été 2010 représente Juana Azurduy de Padilla, une femme héroïque qui a marqué la naissance de la république de Bolivie au début du XIXe siècle. Ce sera une première femme dans ce parc jusqu'à maintenant monopolisé par des héros masculins.

Métisse, épouse et mère imprégnée des idéaux du siècle des lumières, elle n'a pas craint de prendre les armes pour conquérir une liberté politique jugée nécessaire pour établir une société plus juste. Elle appuyait le rêve républicain de Simon Bolivar. Récemment, l'Argentine l'a honorée du titre de générale de ses armées. En effet, à l'époque l'Argentine faisait partie de la même colonie d'où la mère patrie tirait ses lingots d'argent...

Pourtant, Juana a perdu la grande majorité de ses batailles. Une bataille a fait basculé l'histoire à l'avantage des républicains, celle de Potosi et ce fut la grande victoire décisive de Juana. Simon Bolivar l'a reconnu.

Ce cas de l'histoire éclaire notre aujourd'hui. En effet, la clé de la victoire à Potosi fut le contrôle des lagunes assurant l'approvisionnement en eau potable des cent cinquante mille habitants...C'est ce qu'avait compris Juana Azurduy et elle a réalisé cette prise de contrôle de l'eau obligeant la garnison du Royaume d'Espagne à se rendre et plier bagages.

Déjà condition féminine et eau étaient liés pour l'avenir. Ça prenait une femme pour comprendre l'importance de l'eau pour la vie.

?Que llevara Juana Azurduy de Padilla a Québec? Por cierto no una leccion de estrategia de guerra. El messaje es que mujeres y agua otorgan la vida y la libertad a vivir para todos y todas.
Mejorar a la situacion de la Mujer en Sudamerica, y tambien en Bolivia, es la llave del futuro. El enlace con el agua es fundamental. La tradicion Quechua y Aymara dice que el hombre se queda a distancia de la vida como el sol. Sin embargo, su presencia es necessaria para vivir. Por otro lado, la mujer lleva el agua en su propio cuerpo cuando se encuentra embarassada...por exemplo.

Los cambios climaticos y la crisis del aproveciamiento en agua potable a muchas poblaciones en el mundo es una realidad de cada nuevo dia. Bolivia elige en su nueva constitucion politica del estado de 2009 que el agua es un derecho humano. ( No puedo vivir sin agua y tu ). La vida no tiene precio y no puede se vender, el agua al igual. Pero, esta batalla las mujeres del Sur no podran la ganar solas. Nosotros, varones, debemos comprender...

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