tag:blogger.com,1999:blog-49943040854202781982024-03-06T15:00:34.297-05:00Bolivie_DP_QuébecLe projet? Le départ et la rencontre de huit bénévoles de Développement et Paix (www.devp.org/devpme/main-fr.html) avec des partenaires boliviens. Le but? Rencontrer des partenaires dont les projets reçoivent l'appui de Développement et Paix, échanger avec eux, revenir avec des idées inspirantes pour nous et témoigner de leur expérience. En un mot, apprendre les uns des autres.Richard Lapointehttp://www.blogger.com/profile/12443733143946069852noreply@blogger.comBlogger46125tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-77656377113764213912011-10-09T12:22:00.001-04:002011-10-09T12:27:36.153-04:00La Bolivie présentée à Saint-Georges de BeauceC'est dans le cadre de la <a href="http://www.quebecinterculturel.gouv.qc.ca/fr/evenements/sqri/index.html" style="color: #3d85c6;"><b>Semaine québécoise des rencontres interculturelles</b></a> que Richard Lapointe et Martine Guay ont été invités à parler de leur expérience vécue en Bolivie en 2010.<br />
<br />
Quelques personnes se sont réunies le mercredi 5 octobre en soirée, au Centre culturel Marie-Fitzbach, pour partager sur cette "aventure" qui leur a permis de rencontrer cinq partenaires de <a href="http://www.devp.org/">Développement & Paix</a>, aventure que vous pouvez suivre sur ce blogue.<br />
<br />
Merci à Luc Paré, de D&P à Saint-Georges, de nous avoir mis en contact avec Mme Marie Tanguay, coordonnatrice de ces événements.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.ville.saint-georges.qc.ca/Loisirs_et_culture/Centre_culturel_Marie-Fitzbach/Centre_Culturel_Marie-Fitzbach.shtml" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxcyhFcfg7t5VliARGBq7ia_pmAoiFxiW59Wh8TqrYwE-4xiTe8gEqQM7g6tddKIb7XRMatsdp2znyfUJPttkGXDYMFwdcj0gRsIva2Z8jGi8MJTKNRhZeFCxFvSg4DnJ6wMOgLqnR4Us/s1600/Marie-Fitzbach_Saint-Georges.png" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Centre culturel Marie-Fitzbach, Saint-Georges de Beauce</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />Richard Lapointehttp://www.blogger.com/profile/12443733143946069852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-9908623521459397682011-06-03T18:31:00.009-04:002011-06-03T18:36:20.926-04:00La Bolivie, un sujet qui intéresse toujours<h6 class="uiStreamMessage" data-ft="{"type":"msg"}" style="font-weight: normal;">
<span style="font-size: small;"><span class="messageBody">Une
conférence très appréciée sur la Bolivie! Suite à notre voyage en
Bolivie, on nous demande souvent de faire part de notre expérience et
c'est toujours avec un immense plaisir! Voici un bref article paru dans le Beauce Media du 2 juin 2011...</span></span></h6>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR5JQ95KJBVRhTN5qEo9AVq0o3W7fygzArch5LgAA-ZKOGoRpACpvwASedoGj2EQ_9zxuhZPvn4g7N5mJSZ5W8lUIBNMh8dpIkwmL4LtrjpWVoZjffGpgQMFYDFAwX4OqTeF5GnguAeTc/s1600/B_Media_Richelieu_02_06_2011.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR5JQ95KJBVRhTN5qEo9AVq0o3W7fygzArch5LgAA-ZKOGoRpACpvwASedoGj2EQ_9zxuhZPvn4g7N5mJSZ5W8lUIBNMh8dpIkwmL4LtrjpWVoZjffGpgQMFYDFAwX4OqTeF5GnguAeTc/s400/B_Media_Richelieu_02_06_2011.jpg" width="396" /></a></div>
<h6 class="uiStreamMessage" data-ft="{"type":"msg"}">
<span class="messageBody"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"> et dans le Journal de Beauce Nord de la même semaine :</span></span></span></h6>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7SoE5JHej4YEr-DmmNp5McI0vFSrXZJCir7a9YBE6DqXoA3ZOatjZSmFsSzr1zmZsMjNoN1tTgfbshyphenhyphenZQ3G9nWL76Dm1xgeIpQ1XGk-NZ5eJqNDeF4KH-tXqn7RF0tCUDUb_mQTadMLM/s1600/B_Nord_Richelieu_02_06_2011.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7SoE5JHej4YEr-DmmNp5McI0vFSrXZJCir7a9YBE6DqXoA3ZOatjZSmFsSzr1zmZsMjNoN1tTgfbshyphenhyphenZQ3G9nWL76Dm1xgeIpQ1XGk-NZ5eJqNDeF4KH-tXqn7RF0tCUDUb_mQTadMLM/s320/B_Nord_Richelieu_02_06_2011.jpg" width="320" /></a></div>
<h6 class="uiStreamMessage" data-ft="{"type":"msg"}">
<span class="messageBody"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"> </span></span></span></h6>
Richard Lapointehttp://www.blogger.com/profile/12443733143946069852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-80503350962608489162011-02-18T10:37:00.011-05:002011-02-18T11:42:22.518-05:00La continuité dans l'action!S'il est une réalité qui exprime la continuité, c'est bien l'eau. Après la mise en application de la Nueva Constitucion del Estado en janvier 2010, il restait une foule de lois cadres fondamentales sous-jacentes à modifier, ajuster, amender pour correspondre à cette constitution. D'abord, les lois et règlements électoraux et juridiques. Bien sûr les Parlements national, départementaux et municipaux ont été très actifs et les discussions ont été vives notamment sur la loi antiracisme. Mais pour l'eau, c'est encore tout à la base que ça se passait.<div><br /></div><div>Lors du stage, nous avons appris qu'allait naître une école andine de l'eau et que de multiples organisations civiles qui avaient participé à l'élaboration de la nouvelle constitution poursuivait leur travail de réflexion pour l'élaboration d'une nouvelle loi cadre de l'eau. Cela démontre la conscience aigüe au sein de ces organisations que la gestion de l'eau est à la base de tout développement (de la vie, des personnes, des écosystèmes, de l'économie...). Lors de la IIIe Feria del Agua d,avril 2010 à Cochabamba, le constat de la nécessité d'une refonte assez profonde de la loi encore en vigueur était nécessaire pour réaliser le "droit humain à l'eau".</div><div><br /></div><div>Le 28 janvier 2011, ces organisations ont conjointement déposé un projet de loi au Palais du gouvernement bolivien à La Paz. Dans la liste des organismes signataires, je reconnais plusieurs de nos partenaires et de leurs affiliés ou amis tels la Fenatrahob, la FTTFC, la CANOB, l'AAPOS, le centre communautaire Bartolina Sisa de Sucre... La loi met l'accent sur la participation socio-communautaire, les principes de solidarité, de subsidiarité, de bien commun. La gestion propose une gestion par bassins versants qui permet d'ancrer la loi et les règlements dans la réalité concrète de chaque portion de territoire. Je vous donne le lien du document en question (format PDF). Les pages 14 et 15 nous montre la proposition de la structure de gestion et ses caractéristiques. Nous pouvons constaté que les personnes-citoyens sont à la fois à la source et au sommet de cette gestion pour garantir l'esprit et la lettre de la loi. C'est une proposition originale de gestion publique-communautaire-technique. Le domaine technique englobant autant l'expertise du monde académique des chercheurs et spécialistes que celui des entreprises publiques ou privées.</div><div><div><br /></div><span class="Apple-style-span" style="font-family:Helvetica, Arial, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 2px; -webkit-border-vertical-spacing: 2px;"><span class="Apple-style-span" style=" -webkit-border-horizontal-spacing: 0px; -webkit-border-vertical-spacing: 0px; font-family:Helvetica;font-size:medium;"><a href="http://www.cedib.org/leyes/propleyagua.pdf">http://www.cedib.org/leyes/propleyagua.pdf</a></span></span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-family:Helvetica, Arial, sans-serif;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-family:Helvetica, Arial, sans-serif;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-family:Helvetica, Arial, sans-serif;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-family:Helvetica, Arial, sans-serif;"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-family:Helvetica, Arial, sans-serif;"><br /></span></div>Fernandhttp://www.blogger.com/profile/18150661657222484209noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-16107076020223420732010-12-05T17:38:00.005-05:002010-12-05T17:47:29.789-05:00Et un an plus tard,ça continue ici à Québec.Vous avez aimé consulter ou participer à ce blogue alors plonger dans plus vaste encore, suivez dans quoi sont engagés nos voyageurs et leurs amis membres ou partenaires sociaux de Développement et Paix dans le diocèse de Québec et ailleurs à l'occasion de la campagne sur l'eau de notre organisme et mouvement en 2010-2011.<div><br /></div><div>L'eau trouve son chemin dès qu'on la libère....</div><div><br /></div><div><a href="http://dveloppementetpaixqubec-rivesud.blogspot.com/">http://dveloppementetpaixqubec-rivesud.blogspot.com/</a></div>Fernandhttp://www.blogger.com/profile/18150661657222484209noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-79975700159984169312010-05-20T19:19:00.002-04:002010-05-20T19:22:45.097-04:00Rapport du groupe à notre assemblée générale annuelle diocésaine<p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: center; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">La mission en Bolivie.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'; min-height: 17.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">L’objectif de notre voyage était de mieux connaître nos partenaires pour mieux les faire connaître par la suite</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">En 15 minutes, je ne vous passerai pas le diaporama qui a été monté par le groupe et auquel j’ai moins participé. Je l’ai présenté trois fois dont deux fois avec Lise Gauvreau et j’ai participé à une autre présentation à Cap Rouge avec une bonne partie des collègues en faisant à chaque fois des coupures tellement il est riche et abondant. Je félicite et remercie ceux qui ont participé plus que moi à ce merveilleux montage.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">Je ne ferai pas non plus les éphémérides des différentes péripéties de ce voyage. </span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">Je choisirais plutôt de tenter d’exprimer l’expérience humaine et spirituelle d’une découverte de l’autre dans ce qu’il a de plus différent mais aussi dans ce qu’il a de plus semblable. Une expérience riche en humanité qu’on ne peut faire autrement que de souhaiter à bien d’autres. Le mot pèlerinage me monte aux lèvres.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">Je choisis donc de passer par la voie de mon vécu en sachant bien, de par la connaissance que j’ai de mes collègues, que, sans avoir la prétention de les représenter tout à fait, ils et elles se retrouveront dans l’une ou l’autre de ces expressions.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">Je ne voulais absolument pas aller là comme un riche du nord qui allait rencontrer des pauvres du sud, un évolué devant des sous développés… Un donneur en face des receveurs. Je m’interdisais toute supériorité et cela au nom même de la plus grande vérité. Je n’avais pas à feindre d’être pauvre. Je voulais tout simplement prendre contact avec ma véritable pauvreté pour mieux partager avec d’autres pauvres, prendre contact avec les véritables richesses de ces gens pour partager réciproquement entre nous nos richesses. Il m’a été donné de constater nos différences culturelles en sachant qu’au plus profond de notre être nous sommes tous égaux dans ce qu’on a de plus humain.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">Nos partenaires sont des organismes voués au développement humain sous différents aspects qu’on n’a pas le temps de préciser ici. Ils sont animés par des gens fiers mais non orgueilleux. Ils ne se comparent à personne d’autre mais conscients de leur héritage culturel, autant les autochtones qui sont en majorité, que les fils et filles de la colonie espagnole. L’avènement de la prise du pouvoir par le MAS avec l’autochtone Evo Morales en tête a créé en Bolivie une chimie magique formidable, celle du paralysé qui ramasse son grabat et se met en marche debout, la tête haute. Rien ne semble désormais l’arrêter. Je risquerais une comparaison un peu boiteuse avec l’effervescence au Québec en pleine révolution tranquille des années 60 qu’on cherche aujourd’hui à minimiser. C’est en fier fils de cette révolution que j’ai saisi la Bolivie de 2010. Je ne suis pas un nostalgique. C’est en avant que je regarde et qui sait si la Bolivie n’a pas quelque chose à nous apprendre dans notre vivre ensemble collectivement.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">Je crois que nous avons besoin de connaître nos partenaires Boliviens et eux nous ont manifesté leur besoin de nous connaitre. Nous avons connu la fraternité humaine sans frontière de pays ni de langues ni de culture mais où les différences sont source d’enrichissement. Pour cette raison, il ne faut ni les niveler ni souhaiter leur anéantissement. C’est l’expérience de vivre dans un seul grand corps tel que défini par saint Paul comme ayant des membres différents les uns des autres mais ayant besoin de ces différences pour former une unité. L’œil ne peut dire au bras « Je n’ai pas besoin de toi » l’estomac doit être différent du poumon pour permettre la vie. Il n’est pas souhaitable à la main de vouloir que le pied soit comme elle.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'; min-height: 17.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">Que dire maintenant de notre équipe de collègues?</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">Nous avons eu un vécu de 22 jours d’une grande intensité mais aussi plus d’un an de préparation. Je substituerais au mot « équipe », l’autre plus expressif de « fraternité ». Comme les premières communautés chrétiennes décrites par Luc dans les actes des Apôtres, nous avons tout partagé : Il n’y avait pas de riches ni d’indigents parmi nous. Nous avons partagé nos sous, notre pain, nos pensées, nos opinions, nos rêves, nos prières, nos célébrations, nos mysticas… Enfin tout. Un vrai microcosme d’une société idéale que certains seraient porté à qualifier d’utopique mais qui a une saveur du Royaume.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">On nous avait préparé au pire : « Ne vous attendez pas, disait-on, à passer 22 jours dans la plus grande harmonie sans heurt ni soubresaut ». La veille du retour, on se demandait ce qu’il faudrait organiser pour que tout cela se réalise. </span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">Bien sûr, il fallait se parler, faire des mises au point se donner des repères et des balises… </span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">Avec une équipe comme celle là, on pourrait aller encore très loin.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'; min-height: 17.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">Que dire de plus qu’exprimer le souhait que d’autres vivent une expérience aussi enrichissante et, pourquoi pas, encore plus si c’est possible. </span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'; min-height: 17.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">Mission Bolivie, accomplie!</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'; min-height: 17.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'"><span style="letter-spacing: 0.0px">Michel Laberge.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'; min-height: 17.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 10.0px 0.0px; text-align: justify; font: 14.0px 'Lucida Grande'; min-height: 17.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p>Fernandhttp://www.blogger.com/profile/18150661657222484209noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-29940666507538646212010-05-07T18:26:00.011-04:002010-05-07T20:43:07.068-04:00Sucre, les jeunes et las lecciones de la historia.<div style="text-align: justify;"><br /></div><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS0LimZWkMtFiPRnQBk2hitlvl0UzZ-PsG2UhKTA8fNcDN7SBt-dY4ZMudtHYM-6E4FzL17rO3a91XPG3G1jKfvJH25s0u8QH79Dx92gVsx52lBDxcYQcS8qHXWP-bODAY02K62iTMRzYz/s1600/Buste+de+Juana+Azurduy"><img style="text-align: justify;float: right; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 10px; margin-left: 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px; " src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS0LimZWkMtFiPRnQBk2hitlvl0UzZ-PsG2UhKTA8fNcDN7SBt-dY4ZMudtHYM-6E4FzL17rO3a91XPG3G1jKfvJH25s0u8QH79Dx92gVsx52lBDxcYQcS8qHXWP-bODAY02K62iTMRzYz/s320/Buste+de+Juana+Azurduy" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5468686482671528850" /></a><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Développement et Paix n'a pas de partenaire installé à Sucre. Nous ne pouvions manquer de nous rendre dans cette ville historique. Et il y a quelques bonnes raisons. En 2008, la ville de Québec fêtait ses 400 ans. C'est 60 ans après Potosi et La Paz par exemple.</div><div style="text-align: justify;">Comme Québec, Sucre fait partie du patrimoine mondial de l'Unesco. Les deux villes ont quelques autres liens. Ainsi le Consorcio Boliviano de Jovenes basé à Sucre a organisé un concours national de sculpture afin de produire une oeuvre et l'offrir en cadeau à la jeunesse québecoise à l'occasion du 400ième.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Québec compte aussi parmi ses citoyens monsieur Jaime Siles Otazo, consul honoraire de la Bolivie chez-nous. Sa présence est significative dans les liens actuels et potentiels entre Québec et la Bolivie, peut-être Sucre en particulier. (<i>Sur la photo on reconnaît 4 des stagiaires en compagnie d'un ex-sénateur bolivien de passage à Québec en février dernier).</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">De plus, la ville de Québec possède un parc dédié à l'Amérique latine et la Bolivie y a un emplacement prêt à recevoir un monument. L'oeuvre gagnante qui y sera installée à l'été 2010 représente Juana Azurduy de Padilla, une femme héroïque qui a marqué la naissance de la république de Bolivie au début du XIXe siècle. Ce sera une première femme dans ce parc jusqu'à maintenant monopolisé par des héros masculins.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Métisse, épouse et mère imprégnée des idéaux du siècle des lumières, elle n'a pas craint de prendre les armes pour conquérir une liberté politique jugée nécessaire pour établir une société plus juste. Elle appuyait le rêve républicain de Simon Bolivar. Récemment, l'Argentine l'a honorée du titre de générale de ses armées. En effet, à l'époque l'Argentine faisait partie de la même colonie d'où la mère patrie tirait ses lingots d'argent...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pourtant, Juana a perdu la grande majorité de ses batailles. Une bataille a fait basculé l'histoire à l'avantage des républicains, celle de Potosi et ce fut la grande victoire décisive de Juana. Simon Bolivar l'a reconnu.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce cas de l'histoire éclaire notre aujourd'hui. En effet, la clé de la victoire à Potosi fut le contrôle des lagunes assurant l'approvisionnement en eau potable des cent cinquante mille habitants...C'est ce qu'avait compris Juana Azurduy et elle a réalisé cette prise de contrôle de l'eau obligeant la garnison du Royaume d'Espagne à se rendre et plier bagages.</div><img style="text-align: justify;display: block; margin-top: 0px; margin-right: auto; margin-bottom: 10px; margin-left: auto; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px; " src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3SaCPLMMql5FyY86-yPNzxrnBssx6u-BnHx7uBrGdKnxqXQXcyATB1GuhxKUrJAXDHnQ5SU9lXh6Y6aPwMLDKSO18KZabVS0bCSG0j1ampq5Cs04PEvFrpTRwyokFJPtRBd072NmfAkII/s320/IMG_0448.JPG" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5468687295408820850" /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Déjà <i><b>condition féminine</b></i> et <i><b>eau</b></i> étaient liés pour l'avenir. Ça prenait une femme pour comprendre l'importance de l'eau pour la vie. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">?Que llevara Juana Azurduy de Padilla a Québec? Por cierto no una leccion de estrategia de guerra. El messaje es que mujeres y agua otorgan la vida y la libertad a vivir para todos y todas.</div><div style="text-align: justify;">Mejorar a la situacion de la Mujer en Sudamerica, y tambien en Bolivia, es la llave del futuro. El enlace con el agua es fundamental. La tradicion Quechua y Aymara dice que el hombre se queda a distancia de la vida como el sol. Sin embargo, su presencia es necessaria para vivir. Por otro lado, la mujer lleva el agua en su propio cuerpo cuando se encuentra embarassada...por exemplo.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Los cambios climaticos y la crisis del aproveciamiento en agua potable a muchas poblaciones en el mundo es una realidad de cada nuevo dia. Bolivia elige en su nueva constitucion politica del estado de 2009 que el agua es un derecho humano. ( No puedo vivir sin agua y tu ). La vida no tiene precio y no puede se vender, el agua al igual. Pero, esta batalla las mujeres del Sur no podran la ganar solas. Nosotros, varones, debemos comprender...</div>Fernandhttp://www.blogger.com/profile/18150661657222484209noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-21767802069916652682010-04-10T10:20:00.009-04:002010-04-10T15:21:58.142-04:00Coût du voyage et empreinte écologique....et jour de la Terre<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh7ONqh64C5qOCn1D22ymC_4rKxxmaDqZXMjgGmjQLbZcM9e9jSMRTWahstrDiHo-qQ52WMFXmoFOJpoQeN79tSil1g0dXJadzPu4xazTTjC5xNR51awU1IzXRnDmV8DOXnOoU_-YNGc19/s1600/IMG_0027.JPG"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh7ONqh64C5qOCn1D22ymC_4rKxxmaDqZXMjgGmjQLbZcM9e9jSMRTWahstrDiHo-qQ52WMFXmoFOJpoQeN79tSil1g0dXJadzPu4xazTTjC5xNR51awU1IzXRnDmV8DOXnOoU_-YNGc19/s320/IMG_0027.JPG" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5458588319038287218" /></a><br /><b>Justice sociale et justice environnementale</b><div><b></b>Un tel projet d'immersion m'a amené si loin, entraînant une grande dépense en énergies fossiles (à nous 8, nous rendre en Bolivie pour trois semaines a représenté 15 fois ce que la terre peut recycler de CO2 en une année pour une personne afin de contrebalancer l'effet de serre accentué qui provoque actuellement des changements climatiques accélérés)...C'était ma plus grande réticence à participer. Je ne doutais pas des retombées bénéfiques sur le plan du développement humain, mais aujourd'hui écologie humaine et écologie de la nature sont une seule et même réalité conceptuelle et l'économie (le monde abstrait des nombres) n'est qu'un percolat important mais secondaire. Comment compenser pour ce voyage afin que la planète n'en subisse pas le contre-coup?<div><br /></div><div>Depuis le protocole de Kyoto, il est possible de calculer rapidement et assez précisément notre empreinte écologique, en particulier en regard de nos déplacements, sources humaines importantes de production de gaz à effet de serre sur lesquelles nos comportements personnels peuvent avoir un très grand impact. Souvenons-nous de la campagne de réduction canadienne qui visait une tonne par an par personne...la crise financière a relégué cette amorce concertée et populaire d'action au second si ce n'est au dernier rang des préoccupations des gouvernements et des gens en général!</div><div><br /></div><div>Évidemment, les premiers pas de la "bourse des unités carbone" ont mis en lumière bien des faiblesses et défaillances dans les projets de développement durable (généralement dans les pays pauvres du sud très désavantagés économiquement par la valeur relative de leurs monnaies). Les processus de validations et de suivis se raffinent et s'améliorent afin de mieux mesurer la valeur de l'impact réel des sommes investies. Les ONGs et les projets qu'elles supportent ont un rôle clé dans ce processus de recherche de "justice énergétique et écologique planétaire". Le calcul de l'empreinte écologique de notre voyage nous donne la somme d'environ 28,000kgs de CO2, pour l'essentiel dû aux déplacements en avion de quelques 15,000kms (les calculateurs disponibles sur le web arrivent tous à des résultats du même ordre). En Bolivie même nous avons<i> bénéficié </i>d'un niveau de vie beaucoup plus sobre qu'ici au Québec, étant hors des circuits touristiques haut de gamme.</div><div><br /></div><div><b>Se mobiliser...pas seulement en voyageant</b></div><div>L'idée de Kyoto est de développer des moyens de réduire nos empreintes et même de compenser pour nos excès sans attendre par l'achat de <i><b>crédits carbone </b><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">dont les fonds sont réinvestis dans le développement durable. Le choix d'un courtier ou même d'un projet peut être fastidieux et incertain. Simplicité. Les 8 participant/e/s sont membres d'une ONG, Développement et Paix, qui a des partenaires en Bolivie et 5 d'entre eux sont nos hôtes pour ce projet d'immersion. Leur mission s'inscrit dans une vision du développement humain et communautaire qui prend en compte de plus en plus systématiquement les questions de justice environnementale et de gestion durable des ressources naturelles. Intégrité morale et intégralité du Vivir Bien, justice sociale et écologie, gestion publique et gestion des ressources naturelles sont un seul et même projet humain, social, écologique. La Pachamama est notre premier partenaire de vie...</span></i></div><div><br /></div><div><b>Au delà des apparences</b></div><div>Évidemment, D&P n'a pas les certifications internationales reconnues quant à l'impact des projets qu'elle appuie sur la réduction des gaz à effet de serre! Au départ, il semble plus facile de mesurer l'impact d'un projet technique valorisant l'hydroélectricité ou l'énergie solaire.</div><div><br /></div><div>Cependant, nous savons déjà que le renforcement de la société civile via l'éducation populaire est le point de départ pour faire surgir à la base des solutions alternatives efficaces et bien intégrées à chaque milieu. Nos petits cadeaux en guise de remerciements à nos hôtes sont le gage de notre confiance dans les actions menées par eux en Bolivie. Nous ne pouvons les chiffrer, non plus que l'efficacité à court terme de la compensation que le groupe effectue ainsi, mais à l'évidence ce voyage a montré comment la Bolive est confrontée au défi de nouer des relations nouvelles et équitables entre sociétés humaines et Terre Mère localement et globalement et comment de petites ongs peuvent contribuer à façonner un avenir réellement meilleur à partir des gens, souvent les plus pauvres.</div><div><br /></div><div>Le président Morales a convoqué le monde à donner suite à Copenhague arguant que tout échec d'accord n'est pas une option pour la Bolivie. Il y a urgence en la demeure. Cochabamba accueillera autour de 50,000 personnes (10,000 visiteurs) à partir du 18 avril 2010, dont quelques chefs d'état. Les pauvres prennent le leadership alors que les parvenus du Nord refusent obstinément de considérer les dangers imminents du champ d'icebergs dans lequel notre Titanic socio-politico-économique a pénétré. Penserions-nous qu'ils auront tous fondu avant la collision....? L'immersion nous a confirmé que l'essentiel est sous la surface.....très beau mais parfois effrayant, nécessitant une adaptation pas du tout évidente.</div><div><br /></div><div>Mieux encore. La société civile bolivienne est déjà en mobilisation et nos partenaires y sont impliqués. Juste avant ce sommet officiel en avril 2010, Cochabamba abritera la IIIe Feria Internacional del Agua soulignant en particulier le 10ième anniversaire de la Guerra del Agua.</div><div>Beau préambule venu de la base.</div><div><br /></div><div>Maintenant que le groupe est revenu, que signifiera le terme "mobilisation" ici chez-nous pour lui et son réseau social, pour la vie quotidienne de chacun des membres, pour l'appartenance à Développent et Paix comme mouvement de solidarité et de coopération internationale?</div><div><br /></div><div><b>BON JOUR DE LA TERRE...</b> 22 avril 2010</div><div><br /></div></div>Fernandhttp://www.blogger.com/profile/18150661657222484209noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-50306855076345804092010-03-29T17:41:00.004-04:002010-03-29T20:10:46.951-04:0030 mars, journée des travailleuses de maison salariées<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP5wcmrNgwCf03K4jXNdgvNGwj-IhTiZw_usRkB312jPDJ9JRiB-S8Xl6U5D3q1wD8FSckYpk7h_UgkmsP79uhRU9pXGoUfsRBLR7DxiRI8NbGp2XXPdNtb5r12y74oYly0tff8i81D6P9/s1600/IMG_0044.JPG"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 150px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP5wcmrNgwCf03K4jXNdgvNGwj-IhTiZw_usRkB312jPDJ9JRiB-S8Xl6U5D3q1wD8FSckYpk7h_UgkmsP79uhRU9pXGoUfsRBLR7DxiRI8NbGp2XXPdNtb5r12y74oYly0tff8i81D6P9/s200/IMG_0044.JPG" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5454184259979545650" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWbky8m47p6VuSYLejA8DS4GnfCvhcFHMo04duJeOl8Poep_sGCrwcxKRdEyoRxjnl6ykO8pLYTWLpihtoK3qbIq_rjmAoCm6DrgyBkrQVxNnMHwOdDIeP-98SfJxJEu4R0n-Lh5hqCyoH/s1600/IMG_0033.JPG"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 150px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWbky8m47p6VuSYLejA8DS4GnfCvhcFHMo04duJeOl8Poep_sGCrwcxKRdEyoRxjnl6ykO8pLYTWLpihtoK3qbIq_rjmAoCm6DrgyBkrQVxNnMHwOdDIeP-98SfJxJEu4R0n-Lh5hqCyoH/s200/IMG_0033.JPG" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5454184251737372466" /></a><br /><br />En ce 30 mars, je prends un moment pour me rappeler les bons souvenirs de ces femmes. Pas seulement de celles que nous avons rencontrées au minuscule et très propre siège social de la Fenatrahob à La Paz, mais aussi de celles que nous croisions dans nos lieu<img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 150px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaJtpdPGjA0CtHQqae13bvre1HmX5EZLk60hGwOtLiR80rJK9UgN12DqhT0j-KYlcw8H5x0UNG0oGnX0ig4h16IJdG3xX1z1d5s4haMT3eH6JkDMQQhBTNQNV8CXYQQpSBs1KTybtPV1Tm/s200/IMG_0041.JPG" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5454184240592479778" />x d'hébergements. Celles-là travaillaient dans un cadre moins isolé, l'hôtellerie. Il y a cependant le cas bien particulier de l'auberge du Sanctuaire de la Virgen de Socavon à Oruro. Nous avons eu le bonheur partager un peu du quotidien de Maria Louisa, travailleuse de maison engagée pour s'occuper de nous. Arturo, le fils de 9 ans en vacances d'été, compléta merveilleusement cette maisonnée. Je ne crois pas que le groupe était conscient que Maria Louisa se considérait d'abord comme une servante. Nous n'avons même pas pensé à lui demander si elle connaissait la Fenatrahob! Ou si elle en était membre? De toute façon, aujourd'hui c'est un peu sa fête. En faisant à cette soeur en humanité nos adieux pleins d'émotions, pas facile de faire un cadeau sans condescendance....Mais le peuple Bolivien, comme la majorité des latino-américains est très sensible à ce qui est écrit dans la Bible. Alors quoi de plus simple que de rappeler que "El obrero (<b>y la obrera</b>) merece su salarario". Et elle a pris le petit présent avec un grand sourire. Et pour finir, ajoutons que la Fenatrahob a enménagé dans ses nouveaux locaux à La Paz comme nous l'apprend leur site internet qui en a profité pour faire peau neuve lui aussi... http://www.fenatrahob.org<div><br /></div>Fernandhttp://www.blogger.com/profile/18150661657222484209noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-5168670988374504232010-03-14T03:23:00.002-04:002010-03-15T19:02:38.530-04:00Bio d'Evo<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Evo_Morales"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixf4VU0eFwPUVMziYOH1E_V9JrZsztmQbFg6kBfIKLCqcHOIOK9eGAbtciMQvs15A9kf8ZiMm-7ggBU9oq6Mtvz-W0eSHdXjwE7dvbeEUUzfY2nBF0H108s6jzZqX0j2l6CRwix8zftOM/s320/evo.jpg" /></a></div><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Evo_Morales"><b>Juan Evo Morales Ayma</b></a> est un leader <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndicat_professionnel" title="Syndicat professionnel">syndical</a> et <a class="mw-redirect" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Homme_politique" title="Homme
politique">homme politique</a> de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bolivie" title="Bolivie">Bolivie</a>, leader du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Movimiento_Al_Socialismo" title="Movimiento Al Socialismo">Mouvement vers le socialisme</a> (MAS). Né le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/26_octobre" title="26
octobre">26</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Octobre_1959" title="Octobre 1959">octobre</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1959" title="1959">1959</a> dans l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Altiplano" title="Altiplano">Altiplano</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bolivie" title="Bolivie">bolivien</a> dans une famille <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Aymara" title="Aymara">aymara</a> à <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Orinoca" title="Orinoca">Orinoca</a>, une ville de mineurs du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9partement_d%27Oruro" title="Département d'Oruro">département d'Oruro</a> en <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bolivie" title="Bolivie">Bolivie</a>, il a remporté l’élection présidentielle des <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/18_d%C3%A9cembre" title="18 décembre">18</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cembre_2005" title="Décembre
2005">décembre</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/2005" title="2005">2005</a> (avec plus de 53% des voix). Entré en fonction le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/22_janvier" title="22 janvier">22</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Janvier_2006" title="Janvier 2006">janvier</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/2006" title="2006">2006</a>, il est considéré comme étant le premier <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pr%C3%A9sidents_de_Bolivie" title="Liste des présidents de Bolivie">président bolivien</a> d'origine <a class="mw-redirect" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9rindien" title="Amérindien">amérindienne</a> <sup class="reference" id="cite_ref-Fig07_1-0"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Evo_Morales#cite_note-Fig07-1"><span class="cite_crochet">[</span>2<span class="cite_crochet">]</span></a></sup>, la plupart de ses prédécesseurs ayant été soit Blanc, soit métis.Richard Lapointehttp://www.blogger.com/profile/12443733143946069852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-27493442390650261142010-02-27T11:40:00.002-05:002010-02-27T12:44:46.213-05:00Tinkuna Kama"À la prochaine rencontre". C'est l'expression qui termine le petit message écrit par la hermana Maria Teresa Peral, coordonatrice du CAEP. Remarquons dans cette expression le terme tinku. Les premiers éléments suite à une petite visite sur <i>Google</i> semblent insister sur la notion de combat rituel potentiellement mortel. C'est la part spectaculaire, la réduction de la culture au sensationnalisme....<div><br /></div><div>Les humains ont malheureusement beaucoup de difficulté à s'affirmer haut et fort autrement que dans la violence. Les peuples andins ne font pas exception. Pourtant notre hôte et amie de Huanuni utilise le terme tinku dans un message plein d'affection et d'égards.</div><div><br /></div><div>Tinkuna Kama, cela veut aussi dire continuer à plonger et nager à la rencontre de l'autre pour connaître ce qu'il a dans les tripes, son identité fondamentale. Tinku, c'est la rencontre en profondeur qui exige beaucoup d'énergie comme un combat, un duel. C'est la quête de l'équilibre et de la justice dans une sorte de confrontation créatrice qui veut faire jaillir la vérité aux yeux de tous. Mais qu'est-ce que signifie faire éclater la fraternité universelle? Il faut oublier les bombes et penser à la puissance tranquille, belle et silencieuse d'un arbre en fleur au printemps...</div><div><br /></div><div>À La Paz avec nos amies et amis des groupes du Ceprosi, notre petite soirée inter-culturelle d'adieu s'est terminée par des danses. (J'aimerais bien voir sur ce blog un lien avec la courte vidéo prise à ce moment) La dernière fut un Tinku bien vigoureux et sympathique...qui a réjouit tout le monde. Transformer le monde par la paix et le développement durable exige beaucoup d'énergie. Nos instincts primaires nous font trop souvent opter pour la guerre et la loi du plus fort. La grande majorité des Boliviennes et Boliviens découvrent actuellement que les humains peuvent faire autrement sans renier leurs traditions. Défi immense pour un pays qui a le championnat des coups d'état (52 depuis 1825) rappelons-le et qui réussit à s'en passer depuis près de 30 ans. Et défi immense pour nous tous. J'ai l'impression d'avoir encore à faire une longue méditation sur le sens de l'immersion inter-culturelle, de la rencontre de l'Autre, du Tinku...que peut bien vouloir signifier "se battre pour la paix et la justice" ? Qu'est-ce que la paix? Ce blog devra ainsi se poursuivre. Tinkuna kama!</div><div><br /></div><div>Ah oui, la lettre de Soeur Teresa: (elle s'adresse aussi à vous qui lisez...)</div><div><br /></div><div><i>Estimados amigos,</i></div><div><i><br /></i></div><div><i>Les agradecemos de corazon su visita fraterna a Huanuni. Nos da una gran esperanza que existe gente solidaria que en otras parte del mundo comparte la vida de nuestro pueblo.</i></div><div><i><br /></i></div><div><i>Asi es que ni ustedes ni nosotros estamos solos, juntos trabajamos para que siga creciendo la vida, la vida plena para todos.</i></div><div><i><br /></i></div><div><i>Muchas gracias por todo. Lo mejor que ustedes nos entregan es su persona y las frutos de su accion son la esperanza y el amor con que la gente sigue adelante.</i></div><div><i><br /></i></div><div><i>Nuestros oraciones por cada uno y como dicen en Bolivia ! Tinkuna Kama! (hasta el encuentro).</i></div><div><i> Con mucho carino</i></div><div><i> Hna Maria Teresa peral R.</i></div><div><i> C.A.E.P. Huanuni</i></div><div><br /></div>Fernandhttp://www.blogger.com/profile/18150661657222484209noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-83505781360741786942010-02-09T20:49:00.012-05:002010-02-10T20:57:19.588-05:00<div><div><div><div><div><div align="justify"><br />Rencontre d’amis de Oscar Oliveira.<br />Potosi<br />22 et 23 janvier 2010<br /><br />Après notre séjour à Sucre où la température fut aussi belle et agréable que les gens que nous avons rencontrés, nous revoici à plus de 4000 mètres dans la fraîcheur de Potosi, ville minière emblématique de la Bolivie. Si les Espagnols n’ont pas trouvé autant d’or qu’ils l’escomptaient en conquérant l’Amérique du Sud, le gisement d’argent exceptionnel de Potosi les a v<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkVuqWaGApzfi5W7OEhQ_CRPl_5k9eSzY4YUVEl0cd3l2vNxhTJs8TwoayX2ZXQSGwY02jWQ8lUmKr7reRtc_Acc4wdt8lplugNorZBvxdm2-vZS3W7epdOn-uOt7i_iH9X4wnx_qvfrWb/s1600-h/Cerro+Rico.JPG"><img style="MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 200px; FLOAT: right; HEIGHT: 150px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436797226014440818" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkVuqWaGApzfi5W7OEhQ_CRPl_5k9eSzY4YUVEl0cd3l2vNxhTJs8TwoayX2ZXQSGwY02jWQ8lUmKr7reRtc_Acc4wdt8lplugNorZBvxdm2-vZS3W7epdOn-uOt7i_iH9X4wnx_qvfrWb/s200/Cerro+Rico.JPG" /></a>ite consolés! Après près de 500 ans d’exploitation, la montagne donne encore...au risque de s’effondrer d’ici une ou deux décennies. Quelques-uns se sont enrichis, mais encore aujourd’hui la grande majorité de la population vit simplement et pauvrement. Le Cerro Rico domine la ville avec ses <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYIGLI1GLHnDJLW4w1v2BLnU19Thfv0EO_xgY2pnBZvcAexMoYlloxQ0CB9OUeq7XJ2v9nvbeOyiLwfp42UgnuzxMv045Fy5akbQ7i2llVMjPjpNLoDe0_2R8ysy5KlTBvgc6DrnkEuX5l/s1600-h/Potosi+coloniale.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 200px; FLOAT: left; HEIGHT: 150px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436797649254473266" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYIGLI1GLHnDJLW4w1v2BLnU19Thfv0EO_xgY2pnBZvcAexMoYlloxQ0CB9OUeq7XJ2v9nvbeOyiLwfp42UgnuzxMv045Fy5akbQ7i2llVMjPjpNLoDe0_2R8ysy5KlTBvgc6DrnkEuX5l/s200/Potosi+coloniale.JPG" /></a>5000 mètres. Au petit matin, la montagne est complètement givrée. En cette nuit claire de l’été austral bolivien le mercure est descendu sous les -10 C là-haut. Comme Sucre, la vieille ville fait partie de la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous avons arpenté plusieurs de ses vieilles rues étroites. Le décor est remarquable par son architecture baroque-métisse-rococo. La forte présence autochtone est palpable partout.<br /><br />Au départ, il était prévu que le groupe passerait brièvement à Potosi et qu’après un séjour de 2 jours à Sucre, une partie du groupe se rendrait au fameux Salar de Uyuni alors que les autres profiteraient d’une pause à Oruro avant d’entamer la dernière étape du stage. Les problèmes intestinaux des uns et d’adaptation à l’altitude des autres nous ont obligés à faire des choix et des changements. Ceci nous a permis d’expérimenter la qualité et la profondeur du réseau social de Développement et Paix et ses partenaires.<br /><br />Oscar Oliviera, notre contact de la FTTFC à Cochabamba, nous a mis en relation avec son ami William R. Cervantes Beltran, gérant général de l’entreprise publique de gestion de l’eau à Potosi, la AAPOS. Ce dernier et des membres du personnel nous ont consacré leur congé du samedi 23 pour nous dresser un portrait très intéressant des enjeux de la gestion de l’eau potable et du potentiel d’avenir de la ville. Nos hôtes ont d’abord présenter le modèl<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2oh4UHP68uPU7cGw0Jlw-Lj0EfggtzEXbi9xTrOw3ubp05tVsd9cZmWnQm1CJ8jFGm-PEcVjiOZzVc_PXVh5xL4qLh0nnEJWHA0mt060607iqCBOGS5qfeweabiKB__rI4NUgJ22Ztfts/s1600-h/Amis+devant+la+lagune.JPG"><img style="MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 200px; FLOAT: right; HEIGHT: 150px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436796896183107394" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2oh4UHP68uPU7cGw0Jlw-Lj0EfggtzEXbi9xTrOw3ubp05tVsd9cZmWnQm1CJ8jFGm-PEcVjiOZzVc_PXVh5xL4qLh0nnEJWHA0mt060607iqCBOGS5qfeweabiKB__rI4NUgJ22Ztfts/s200/Amis+devant+la+lagune.JPG" /></a>e original de gestion de l’entreprse AAPOS qui intègre tous les secteurs de l’administration publique et de la société civile. Ensuite, ils nous ont amené encore plus haut en altitude à la lagune principale, la laguna Chalviri. qui sert aujourd’hui pour l’approvisionnement en eau potable après avoir longtemps servi au traitement du minerai extrait. Beau retournement de l’histoire puisque ce réservoir artificiel est un héritage de l’époque coloniale et fut construit par des indigènes réduits à l’esclavage. Il est situé à plus de 4700 mètres aux alentours du Cerro Rico. Aujourd’hui, la ville de Potosi peut compter sur 8 de ces lagunes pour assurer son approvisionnement en eau potable d’excellente qualité (c’est le seul endroit où j’ai bu de l’eau du robinet en Bolivie, et ce à l’invitation de nos amis de la AAPOS). Plus de 98% de la population est desservie et ce, à un coût minimal basé sur la capacité réelle de payer des familles, commerces et industries.<br /><br />Aux abords de la l<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3qXR3oFwqH0wZH3zvIZndYB3mKlyHArqUUK2oI0DKgyQh3OMpZD4NUaJGPC_j1CJycdKwioYLm0AP3OIQZEg0oChs13oCRVLOmAscwRNfDNCAJtc2v17JZTMb2WwYFOdIddeIX2qqkD57/s1600-h/IMG_0604.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 200px; FLOAT: left; HEIGHT: 150px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436431334329487458" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3qXR3oFwqH0wZH3zvIZndYB3mKlyHArqUUK2oI0DKgyQh3OMpZD4NUaJGPC_j1CJycdKwioYLm0AP3OIQZEg0oChs13oCRVLOmAscwRNfDNCAJtc2v17JZTMb2WwYFOdIddeIX2qqkD57/s200/IMG_0604.JPG" /></a>agune et par un heureux hasard, nous avons croisé un groupe d’enfants venus en excursion avec la permission de la ville. Ils étaient accompagnés de parents et d’une animatrice bénévole. Le directeur de la AAPOS en a profité pour leur adresser brièvement la parole. Il leur a expliqué que l’eau est ce qu’il y a de plus précieux dans leur vie. Sans la lagune qui s’étend aux creux des montagnes, la ville de Potosi ne pourrait pas exister. Moment émouvant. À choisir entre la «montagne d’argent» qui a fait jadis la splendeur de Potosi et l’eau des lagunes, le directeur de la AAPOS répon<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEino-XQlNzTfuqEHwmhdOGmi-I9D-x3I8s6Y7FVU1ycy6gYgiRIWqEXYwJA3kJbt_AecbhI8xgEzgJmwp_xHcDTKVnhwXFxOvuRmzogeElwJrqcPukQPd3GXYJU4_8MtCisJ1ZZLWUTjUiM/s1600-h/Lagune+chalviri.JPG"><img style="MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 200px; FLOAT: right; HEIGHT: 150px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436798042778572466" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEino-XQlNzTfuqEHwmhdOGmi-I9D-x3I8s6Y7FVU1ycy6gYgiRIWqEXYwJA3kJbt_AecbhI8xgEzgJmwp_xHcDTKVnhwXFxOvuRmzogeElwJrqcPukQPd3GXYJU4_8MtCisJ1ZZLWUTjUiM/s200/Lagune+chalviri.JPG" /></a>d sans la moindre hésitation: «Agua». L’eau potable vaut plus que tout l’or du monde! Ensuite, il leur a confié la responsabilité de cette eau pour le futur, les invitant à sensibiliser leurs pères et mères à sa valeur et à apprendre avec eux à l’utiliser consciencieusement. Il me vient à l’esprit la merveilleuse chanson de Gilles Vigneault «J’ai pour toi un lac»....quelque part au monde, un beau lac tout bleu comme un oeil ouvert sur la nuit profonde, un cristal frileux....<br /><br />Au retour, un bon repas dans un restaurant-musée. Nous mangeons dans un bâtiment rempli d’histoire, un des plus anciens moulins de traitement primaire du minerai d’argent. Jadis l’eau de la lagune aboutissait ici. Un petit tour de ville et une visite de La Casa de la Moneda, où à l’époque plusieurs monnaies d’Europe furent frappées, ont conclu cette journée. Oui, il y a encore des choses qui n’ont pas d’autre prix que la valeur quasi infinie d’une amitié. En Bolivie, c’est ce que j’ai trouvé<em> a menudo</em>. </div></div></div></div></div></div>Fernandhttp://www.blogger.com/profile/18150661657222484209noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-47277601376615666602010-02-05T22:08:00.000-05:002010-02-05T22:08:09.217-05:00HUANUNI : La mine et ses fronts, le CAEP et ses chantiers<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFgz6uCyPfkbQWf92NYeTtQaE3OWtMgWvFyJik7clKhfRm039LOQluWHsBsBDOFK1A7O42qd6LKPQ9NWeDiE2woxAr_dwKwwI75OFamdL2dLzeWni0vHZ_ZrTP3i5C2OuQ4yUigevguMA/s1600-h/Huanuni.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFgz6uCyPfkbQWf92NYeTtQaE3OWtMgWvFyJik7clKhfRm039LOQluWHsBsBDOFK1A7O42qd6LKPQ9NWeDiE2woxAr_dwKwwI75OFamdL2dLzeWni0vHZ_ZrTP3i5C2OuQ4yUigevguMA/s320/Huanuni.jpg" /></a></div>Huanuni, ville minière, se trouve à 40 km au sud-est d’Oruro sur la route vers Sucre.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjddi1KX8vgQPIrwO1XzQOHkshOwCUsl6wum6Oyz_P0jcheBy9IR18dM-6Tj_leS1wHfSvCT9IvxBR7rXsS6MCUl5sRc9APsDhmQFfPzU-uwTIzFKkMtlLZoZRigeAp2cl23oci8DiTfME/s1600-h/Huanuni_mine.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjddi1KX8vgQPIrwO1XzQOHkshOwCUsl6wum6Oyz_P0jcheBy9IR18dM-6Tj_leS1wHfSvCT9IvxBR7rXsS6MCUl5sRc9APsDhmQFfPzU-uwTIzFKkMtlLZoZRigeAp2cl23oci8DiTfME/s320/Huanuni_mine.jpg" /></a></div>La plus grande mine d’étain de la Bolivie, propriété de l’État, y est exploitée à l’aide de machinerie de pointe et des méthodes modernes de travail. Les conditions de sécurité personnelle et environnementale sont soigneusement contrôlées par l’ingénieur en chef. Néanmoins, les quelques dizaines de tunnels creusés dans la montagne rendent constamment risquées les 8 heures de travail des 2 700 mineurs répartis en trois quarts de travail.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWxpGB0A83bPi4EWclZFXIVe4F92hX_YRzP1XgjO2c666bpDhlC7ixa9umRCCa6pFJIHuQRT4vkJG7iaWOzr894BZ_FwNp3IVjMe1lMUBAwPrl8FCLEfPHJwLIuXi34We7xzQYIp00Ipg/s1600-h/Huanuni_foreur.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWxpGB0A83bPi4EWclZFXIVe4F92hX_YRzP1XgjO2c666bpDhlC7ixa9umRCCa6pFJIHuQRT4vkJG7iaWOzr894BZ_FwNp3IVjMe1lMUBAwPrl8FCLEfPHJwLIuXi34We7xzQYIp00Ipg/s320/Huanuni_foreur.jpg" /></a></div>Les foreurs – une vingtaine - dépensent jusqu’à deux heures de temps dans chaque paroi, enveloppés par la sueur et les vingt cinq décibels émis par la perceuse, une fois réduits par les bouchons d'oreilles.<br />
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Les habitants de Huanuni chérissent leurs mineurs qui les font vivre.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGE7fOg9dpKcxeQI_0H9D4MVLG5BvMYzkeRj8vq41kAyjsf1ryuHGjQVvrFZ6MRIs9xcusIfq-eZfwCh4y24266CsUXJgd7D-MYFnltF2BKc9wrcoBYMzgHLnMsgwgZCBkNCAwh5H93DA/s1600-h/CAEP_Huanuni.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGE7fOg9dpKcxeQI_0H9D4MVLG5BvMYzkeRj8vq41kAyjsf1ryuHGjQVvrFZ6MRIs9xcusIfq-eZfwCh4y24266CsUXJgd7D-MYFnltF2BKc9wrcoBYMzgHLnMsgwgZCBkNCAwh5H93DA/s320/CAEP_Huanuni.jpg" /></a></div>Dans un chantier parallèle, au <i>Centro de Apoyao a la Educaci<span style="font-family: Times New Roman,serif;">ó</span>n Popular</i> (CAEP - Centre d'appui à l'éducation populaire) une cinquantaine de braves gens animés par Srs Maria Teresa, Cristina et Teresa, contribuent à forger l’âme des enfants, des mineurs, des femmes, des jeunes et des aînés de Huanuni.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_1tP1nnYW1rEV0s9RX5N1xHZGk7wvM70erQu-F0L76z3qjhfkEwQ2NS8zQpOVNGtcEetqa54uVaB-2L5URH6QI6623HjFdf1a9w7Tabybl9lkTm8ZY7XQXkOYKJVsz8YckEZAZEDivZQ/s1600-h/CAEP_biblio.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_1tP1nnYW1rEV0s9RX5N1xHZGk7wvM70erQu-F0L76z3qjhfkEwQ2NS8zQpOVNGtcEetqa54uVaB-2L5URH6QI6623HjFdf1a9w7Tabybl9lkTm8ZY7XQXkOYKJVsz8YckEZAZEDivZQ/s320/CAEP_biblio.jpg" /></a></div>Pour les enfants, une ludothèque vient renforcer leurs habilités en math, en langue et en danse. Pour les plus vieux, des ateliers de leadership et de valeurs. Les femmes y trouvent un espace de formation en couture, peinture, design et estime de soi. Les jeunes apprennent du théâtre et de la communication et se pratiquent par des séances de diffusion de nouvelles et d'événements sur la place publique. Les aînés se pratiquent en danse, en partage et en cours de quechua.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4qzcUrS2Fwl5-CQ8iOmbEtTVWFj2EUPryTvdDSpcDJv8kCNKCYwvhHGHzUBgc5D7Eyt05-jfGpPrsoAUnMYlXFRNF2GHK1GXhDbOIPt9bXqut8PF7XiwjS7utNx33o-QLJoZ4bzr0dRA/s1600-h/Huanuni_%C3%A9cole.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4qzcUrS2Fwl5-CQ8iOmbEtTVWFj2EUPryTvdDSpcDJv8kCNKCYwvhHGHzUBgc5D7Eyt05-jfGpPrsoAUnMYlXFRNF2GHK1GXhDbOIPt9bXqut8PF7XiwjS7utNx33o-QLJoZ4bzr0dRA/s320/Huanuni_%C3%A9cole.jpg" /></a></div>Le CAEP est à l’esprit des Huanuniens ce que la Mine en est à leurs corps, un moyen qui dépasse la subsistance pour devenir espoir et mode de vie.<br />
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JoséRichard Lapointehttp://www.blogger.com/profile/12443733143946069852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-38410809822889233512010-02-05T21:33:00.000-05:002010-02-05T21:33:54.003-05:00FLORES RANCHO ET SON RÊVE D’ADOBE<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgc4MKNs8LggnATPRxhhuHswqYrBQ1-8JdoT6WRF7dckQB7FZ6rEg1YNH1NyMspa_-_Gmyeagiktgc1iXGXMRR4vTkCdaI7KFULa51x45W5-YqOD9LO7i4kXVUmx9bF1v1h8gtpXcM2DsQ/s1600-h/flores_rancho.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgc4MKNs8LggnATPRxhhuHswqYrBQ1-8JdoT6WRF7dckQB7FZ6rEg1YNH1NyMspa_-_Gmyeagiktgc1iXGXMRR4vTkCdaI7KFULa51x45W5-YqOD9LO7i4kXVUmx9bF1v1h8gtpXcM2DsQ/s320/flores_rancho.jpg" /></a></div>La petite communauté de Flores Rancho est située à quelques 30 km à l’ouest de Cochabamba, sur la route vers Oruro.<br />
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Les quelques 1 500 habitants de la localité se sont donnés un Comité pour la gestion et la répartition juste de l’eau parmi les 300 foyers de la communauté.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYbF8K7EaRtmGC8rA1A5k3uoM48ixCYlOpQvpEY_PGTrMBR0sZJ-shugJPKpw2SHXXSojy5FlLaQDn-FrUYjdV1n9u_HeGSDtN8T10MhEFNalX1zHcSGOgpTokQPqQpV_ko7wj58tUOmw/s1600-h/adobe.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYbF8K7EaRtmGC8rA1A5k3uoM48ixCYlOpQvpEY_PGTrMBR0sZJ-shugJPKpw2SHXXSojy5FlLaQDn-FrUYjdV1n9u_HeGSDtN8T10MhEFNalX1zHcSGOgpTokQPqQpV_ko7wj58tUOmw/s320/adobe.jpg" /></a></div>Entre deux gorgées de "chicha" et une sorte de danse pour mélanger argile et paille, les hommes de Flores Rancho mettent à point la pâte pour la fabrication de briques d’adobe. Animés par la discrète Fondation Avril, leur rêve consiste à raviver les connaissances ancestrales de respect, d'utilisation et de cohabitation durable envers et avec la "Mère-eau".<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9HJzvnn_QVu9YuEO-5ycRdm8IMh9r7wknl_skOFYkUP9g9gZhvClc5MoIgvGbuGRwyqiPLNwNnWy5Y0OyZx9SY6SaQkoxP1WQwY1tQm4rMWpPIg3UDl6x5-jojAXzmw30gGSMhkRndx4/s1600-h/flores_rancho_2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9HJzvnn_QVu9YuEO-5ycRdm8IMh9r7wknl_skOFYkUP9g9gZhvClc5MoIgvGbuGRwyqiPLNwNnWy5Y0OyZx9SY6SaQkoxP1WQwY1tQm4rMWpPIg3UDl6x5-jojAXzmw30gGSMhkRndx4/s320/flores_rancho_2.jpg" /></a></div><i>L’adobe-</i>Juste à côté d’un réservoir d’eau haut de 9 mètres, d’où l’eau est distribuée par le réseau local, nous apprécions un chantier exhibant un 45% d’avance d’une construction qui va abriter sous peu la PREMIÈRE ÉCOLE DE L’EAU en Amérique latine.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHNxPezr60VV0lideEpGyZtu6Xi0uJbMSXAfU2mLRgNFC5yDIuuyj6okivh7sHt5-L-B7AhtsGJiC33tnDKIwT6WCHZktILxyGo_l3rdGZJhQd-WoD3Be7nYVi9WqBLM2XVcSfKmhRRhI/s1600-h/%C3%A9cole.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHNxPezr60VV0lideEpGyZtu6Xi0uJbMSXAfU2mLRgNFC5yDIuuyj6okivh7sHt5-L-B7AhtsGJiC33tnDKIwT6WCHZktILxyGo_l3rdGZJhQd-WoD3Be7nYVi9WqBLM2XVcSfKmhRRhI/s320/%C3%A9cole.jpg" /></a></div><i>L’éveil-</i> Plus qu’un espace physique – déjà admirablement bien conçu – ceux qui ont fait « le rêve de l’école » visent à créer un petit univers pour l’échange d’expériences nationales et internationales basées sur l’harmonie originaire entre la nature et l’homme, sur les nouvelles technologies alternatives en matière d’utilisation de l’eau, dans le but d’accéder à une utilisation communautaire durable et respectueuse de l’environnement.<br />
<br />
Un premier fruit est sur le point de venir en maturité. Il s’agit de la PREMIÈRE RENCONTRE internationale sur "l’utilisation de l’eau et le changement climatique", programmée par la Fondation en avril cette année.<br />
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Longue Vie à cette École ingénieuse!<br />
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JoséRichard Lapointehttp://www.blogger.com/profile/12443733143946069852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-39873093927836413112010-02-01T23:30:00.004-05:002010-02-07T21:35:19.839-05:00Un premier album<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiOtUorPm_jUDG8WoALEOp89eiag3hB8p9K1imcO12t-Be-VT-YPOA7skTWDBVjbKspqMgVdq6KTmpnwvq_nNBsIon5tLjO0P77wfVF2fNEb3w2ieTSJO4gtdCsiTcKB1Dm_MLVZ4SUnw/s1600-h/carte+santa+cruz+de+la+sier.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiOtUorPm_jUDG8WoALEOp89eiag3hB8p9K1imcO12t-Be-VT-YPOA7skTWDBVjbKspqMgVdq6KTmpnwvq_nNBsIon5tLjO0P77wfVF2fNEb3w2ieTSJO4gtdCsiTcKB1Dm_MLVZ4SUnw/s320/carte+santa+cruz+de+la+sier.jpg" /></a></div>On prend le temps de revenir, de décanter et peu à peu, les choses se mettent en place, incluant la routine. Alors, voici le <span style="font-size: small;"><i style="font-family: Verdana,sans-serif;"><b style="color: red;"><a href="http://www.koffeephoto.com/album/_DaDjVv7v61knjTxhjoKQ3O7/">premier album de notre voyage en Bolivie</a></b></i></span>, la portion Québec - Santa Cruz de la Sierra. D'autres suivront, mais vous devrez patientez un peu...Richard Lapointehttp://www.blogger.com/profile/12443733143946069852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-81515239182018509692010-01-31T22:16:00.003-05:002010-02-01T19:29:44.282-05:00FENATRAHOB : LE TRAVAIL DOMESTIQUE N'EST PAS DE L'ESCLAVAGE.La lecture du texte de Lise me rappelle cette rencontre très instructive, mais surtout très émouvante avec ces femmes qui reviennent de loin.. Pascal-André nous a rappelé qu'à une époque pas si lointaine, certaines de nos mères, grands-mères ou tantes ont été elles aussi travailleuses domestiques dans de riches familles bourgeoises de Montréal et Québec, mais aussi ailleurs au Québec. Parfois, leur sort n'avait pas grand chose à envier à certaines de leurs soeurs boliviennes d'aujourd'hui.<br />
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<b>Le Moyen-Âge au secours des esclavagistes modernes</b><br />
<br />
Cependant, ce qui m'a frappé, au propre comme au figuré, c'est que certains grands bourgeois blancs de Bolivie justifient leurs comportements esclavagistes en interprétant faussement une<b> <a href="http://www.reynier.com/Histoire/Colonisation/Adm_Espagne.html">bulle papale</a> </b>qui, selon eux, décrétait que les indigènes des « nouveaux mondes » n'avaient pas d'âme.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL4qqYF7ZLQX2GklNoVB0ZK_H0Tl8kBfEWt4rtwDND7gBLASvGI7nYRzCtXPKKOLasPEVVvxv1OkoxB91i6V8CPp5JxczjQZ_KOlD1RKuVKvdP1emPcigfkW2tvoP6vo0Zxb0K3o8RIJs/s1600-h/heberth.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL4qqYF7ZLQX2GklNoVB0ZK_H0Tl8kBfEWt4rtwDND7gBLASvGI7nYRzCtXPKKOLasPEVVvxv1OkoxB91i6V8CPp5JxczjQZ_KOlD1RKuVKvdP1emPcigfkW2tvoP6vo0Zxb0K3o8RIJs/s320/heberth.jpg" /></a></div>Quand Heberth a soulevé cet exemple, j'ai failli m'étouffer avec mon thé de coca (par ailleurs excellent). Héberlué, je lui ai demandé : « ¿Ahora? » (Au moment ou on se parle?) Et il m'a répondu par un oui triste.<br />
<br />
C'est vraiment n'importe quoi et on voit clairement que les pires comportements peuvent être justifiés par des raisonnements parfaitement tordus et d'un autre âge.<br />
<br />
<b>Racisme, quand tu nous tiens...</b><br />
<br />
La situation des membres du FENATRAHOB s'explique en partie par le fait qu'elles sont indigènes, soit Aymara, Guarani, Quechua ou autre. La plupart son analphabètes, viennent de petits villages souvent très éloignés de leur lieu de travail et, par définition, travaillent de façon isolée. Certaines demeurent chez leur patron (plus courant dans l'Est du pays – le département de Santa Cruz pas exemple) ou ont leur propre logement qu'elles rejoignent après des journées d'une quinzaine d'heures.<br />
<br />
<b>L'avenir</b><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX3NqLXFcozjbMZMUas6D4E-vf39kfzQWeeNUrCFY9bZHGhvb2KStG9tuj74RCY_QON-FpNjDMD61dVKOlIzEMSzAyw8egNTW48iD6V2OY1VZyLbe3CaMB3UkMGDTUuNUHzAla1FvRd3s/s1600-h/fenatrahob_doc.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX3NqLXFcozjbMZMUas6D4E-vf39kfzQWeeNUrCFY9bZHGhvb2KStG9tuj74RCY_QON-FpNjDMD61dVKOlIzEMSzAyw8egNTW48iD6V2OY1VZyLbe3CaMB3UkMGDTUuNUHzAla1FvRd3s/s320/fenatrahob_doc.jpg" /></a></div>Actuellement, les membres du FENATRAHOB n'ont pas le droit de grève puisque la loi juge leurs services comme étant « essentiels ». Non mais, vous voyez l'ironie :les tabliers blancs constituent un rouage essentiel de l'économie, mais on touche à rien. D'ailleurs, Heberth soulignait, sourire en coin, qu'une grève d'une seule journée paralyserait le pays entier. La FENATRAHOB espère donc pouvoir corriger cette situation grâce à la nouvelle constitution adoptée depuis peu par le gouvernement d'Evo Morales.<br />
<br />
Cependant, la priorité demeure l'éducation des membres et le recrutement. L'action de personnes comme Zenobia est cruciale. Comme le soulignait Lise, ses patrons se sont montrés très sensible à la cause de la Fédération et ont appuyés Zenobia dans son action syndicale. Elle est maintenant à temps plein à la Fédération. <b>Le soutien d'organisations comme Développement et Paix est essentiel</b> au maintien et la la croissance d'organisations comme la FENATRAHOB. Ce soutien doit être matériel, mais il doit surtout être moral et « vocal ». Ce qui fait souvent la force des ces organismes, c'est que <b>nous leur procurons des yeux, des oreilles et une voix en dehors de leurs frontières. Ceci leur donne un poids et une légitimité</b> difficile, voire impossible, à obtenir au sein de leur propre pays.<br />
<br />
RichardRichard Lapointehttp://www.blogger.com/profile/12443733143946069852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-994849337126814622010-01-31T21:52:00.001-05:002010-01-31T21:52:59.516-05:00Des femmes de service inspirantesAu terme d’une première journée, La Paz m’apparaît comme une ville étonnante, un mélange de colonialisme espagnol, de nationalisme, de traditions Incas, de cultures indigènes et de multiculturalisme. Une ville tout à fait fascinante et bien plus agréable que je ne l’imaginais. Toutefois, je ne l’ai pas vraiment visitée et j’aurais sans doute besoin de plusieurs jours pour le faire.<br />
<b><br />
Un après-midi avec la FENATRAHOB</b> (Fédération nationale des travailleuses domestiques de Bolivie)<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx2bts8X-BsUcKX8QzV4-veSnClCr2p0S34xKya-ZU7-AYpazcN7Df4Pcjxd9LcVEycCLR4Wll8nGAVWy3gYol7KK2YIBZRHpw6WFSjCSbcE8KqCPD1gFpDO09nooscDte0ybcXH7HFLA/s1600-h/fenatrahob_1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx2bts8X-BsUcKX8QzV4-veSnClCr2p0S34xKya-ZU7-AYpazcN7Df4Pcjxd9LcVEycCLR4Wll8nGAVWy3gYol7KK2YIBZRHpw6WFSjCSbcE8KqCPD1gFpDO09nooscDte0ybcXH7HFLA/s320/fenatrahob_1.jpg" /></a></div>Dans une petite ruelle, derrière une porte anonyme cadenassée, nous avons été reçus par 4 personnes de la FENATRAHOB. La fédération nationale de travailleuses domestiques regroupe les syndicats de plusieurs villes de Bolivie. Il y avait là 3 travailleuses devenues intervenantes de l’organisme ainsi qu’Heberth, un éducateur qui donne de la formation aux membres.<br />
<br />
Ce dernier nous a décrit l’association, son histoire, son fonctionnement, ses membres. La sensibilité qu’il manifeste à l’égard des travailleuses m’a impressionnée. En racontant l’histoire d’une femme victime d’abus sexuels, il avait les larmes aux yeux. « C’est très dur, très dur » nous a-t-il répété à plusieurs reprises. Et pourtant, la situation s’est déjà améliorée. Il y a la Loi 2450 qui les concerne spécifiquement, 12 000 membres répartis dans 17 syndicats et même une journée nationale annuelle qui leur est consacrée.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJVPb40dkb-NyDtXR7Ocy2eoGBUL3-0mNa-emO_6Fs9OcmROUx__U2uhK98YWEWaH8Pza1ZV0M9Xr2YGwW2v69wNT0JoqLuzWV5x_hqRhVl0CkpSn1UCr-e9_hWgD9fNXYM_3RvriqiQw/s1600-h/fenatrahob_2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJVPb40dkb-NyDtXR7Ocy2eoGBUL3-0mNa-emO_6Fs9OcmROUx__U2uhK98YWEWaH8Pza1ZV0M9Xr2YGwW2v69wNT0JoqLuzWV5x_hqRhVl0CkpSn1UCr-e9_hWgD9fNXYM_3RvriqiQw/s320/fenatrahob_2.jpg" /></a></div>Les témoignages des 3 travailleuses présentes ont clairement démontré l’efficacité de la FENATRAHOB. Félipa peut maintenant regarder son employeur dans les yeux et exiger le respect de ses droits. Zenobia de son côté a eu le bonheur d’avoir un employeur ouvert et compréhensif (oui, il y en a). C’est en prenant connaissance des situations vécues par d’autres travailleuses qu’elle a décidé de s’engager. Maintenant, elle accompagne ses consœurs dans les démarches judiciaires pour faire respecter leurs droits. En effet, la Loi 2450 n’est pas encore appliquée par les services de santé. La FENATRAHOB compte sur la nouvelle constitution pour faire des gains à ce sujet. Quant à Marina, que nous avons brièvement entendue, elle s’exprimait avec une autorité remarquable.<br />
<br />
<b>La réalité actuelle des travailleuses domestiques :</b><br />
elles sont plus de 137 000 en Bolivie;<br />
1 travailleuse sur 10 a un salaire qui couvre seulement ses besoins de base;<br />
dans la majorité des cas, elles doivent renoncer à leur travail lorsqu’elles décident de former une famille;<br />
en moyenne, elles travaillent 9 heures/ jour et plus de 50 heures/semaine;<br />
les jeunes filles sont embauchées dès l'âge de 14 ans et souvent à 9 ans;<br />
elles n’ont pas accès à une assurance médicale ni à une rente de retraite;<br />
elles sont souvent victimes de discrimination en raison de leur origine, leur langue ou leur tenue vestimentaire.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhACjzQ-mNpNXTariDKSctDt_eIMBrfiNdwKwzZ726s3CysbEw6JTb-IYVu_CM7Gc-zvWsN1Y78j113TFvHA5q8dZKGwrEOXwwXxc7PnPcJGMvmQBygaxIU9EkSdQSTQiYRBqPYEdAg59I/s1600-h/fenatrahob_3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhACjzQ-mNpNXTariDKSctDt_eIMBrfiNdwKwzZ726s3CysbEw6JTb-IYVu_CM7Gc-zvWsN1Y78j113TFvHA5q8dZKGwrEOXwwXxc7PnPcJGMvmQBygaxIU9EkSdQSTQiYRBqPYEdAg59I/s320/fenatrahob_3.jpg" /></a></div><br />
<b>Ce qu’elles réclament :</b><br />
le droit à une formation générale et technique;<br />
l’application de l’article 24 de la Loi 2450 afin d’avoir accès aux services médicaux;<br />
le droit à la retraite;<br />
le respect des horaires de travail, des journées de congé et des vacances payées;<br />
la reconnaissance de leurs compétences.<br />
<br />
Comme enseignante spécialisée dans l’intégration au marché du travail, la situation des travailleuses domestiques de la Bolivie me touche énormément. Je suis très impressionnée par le travail qu’elles ont accompli jusqu’ici. J’ai également confiance qu’avec des femmes comme Félipa, Zénobia et Marina, elles finissent par obtenir la dignité et le respect qu’elles réclament pour leur métier. De mon côté, je serai fière de parler d'elles aux gens du Québec.<br />
<br />
LiseRichard Lapointehttp://www.blogger.com/profile/12443733143946069852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-35990222738708955802010-01-31T21:24:00.004-05:002010-01-31T22:16:47.074-05:00Quand l’autonomie remplace la violence<div style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"></span> </div><div class="separator" style="clear: both; font-family: Verdana,sans-serif; text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIFJTiTmTLL9yRkg6Y7XDS4arzhpT9sQ4EjtKDxRly_lIW0ZTYqvCkyozzgX4SFT_QXWic3u900vkP3NbCQWwNEJUB5lwIrq03YUAx5qDswovC1VuYEFu_Yfi3HeakwWY4kt6yf2KHl7g/s1600-h/ceprosi.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIFJTiTmTLL9yRkg6Y7XDS4arzhpT9sQ4EjtKDxRly_lIW0ZTYqvCkyozzgX4SFT_QXWic3u900vkP3NbCQWwNEJUB5lwIrq03YUAx5qDswovC1VuYEFu_Yfi3HeakwWY4kt6yf2KHl7g/s320/ceprosi.jpg" /></a></span></div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-decoration: none;"><span style="font-size: x-small;"><span style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Une deuxième journée à La Paz nous a permis de rencontrer les gens du <b>CEPROSI ( Centre de promotion et de santé intégrale)</b>. Ici, on se préoccupe particulièrement de la santé des femmes et de la violence dont elles sont victimes. Les chiffres à ce propos sont effarants. La très grande majorité des femmes de Bolivie subiraient la violence de la part de leur entourage. Trop souvent, elles considèrent cette situation comme normale. Il y a donc un important travail de conscientisation à effectuer et pour cela, il faut arriver à rejoindre les femmes là où elles sont, dans des quartiers très démunis. C’est justement ce que fait magnifiquement le CEPROSI. </span></span> </div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto;"><span style="font-size: x-small;"><br />
</span> </div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-decoration: none;"><span style="font-size: x-small;"><b><span style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Des centres de service conviviaux</span></b></span></div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto;"><span style="font-size: x-small;"><br />
</span> </div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-decoration: none;"><span style="font-size: x-small;"><span style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Ils ont commencé par un quartier particulièrement difficile, il y a 20 ans. Ils y ont installé un centre et par la suite se sont intéressés à d'autres secteurs du département de La Paz. Il existe maintenant 13 centres éparpillés dans les quartiers pauvres de La Paz et El Alto.</span></span></div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto;"><span style="font-size: x-small;"><br />
</span> </div><div class="separator" style="clear: both; font-family: Verdana,sans-serif; text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiexFO0PD4_LOuyJFCW0jwmaKSdQfJ-RBi5Hev-EzUxeA8Ca4uAmSALbWnjCGck9ZvWDOjXVqN4s329gKmqdjMtkcPPEzRjXo-jbFUjLDDMdWgRxMlRm_IXO0ir6Z10RghG0h5-awJUg_4/s1600-h/ceprosi_2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiexFO0PD4_LOuyJFCW0jwmaKSdQfJ-RBi5Hev-EzUxeA8Ca4uAmSALbWnjCGck9ZvWDOjXVqN4s329gKmqdjMtkcPPEzRjXo-jbFUjLDDMdWgRxMlRm_IXO0ir6Z10RghG0h5-awJUg_4/s320/ceprosi_2.jpg" /></a></span></div><div class="separator" style="clear: both; font-family: Verdana,sans-serif; text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9F3seQ6ro8zTxaNNU9A3dLvtVg6by-DCogHQsO7eSdCnCT5u19bZ_IxBufmdj_eRRFQRKKTgkXnZlb43DTuUFcb62VDjHMFB3ql3j7UJ2vaxIRNa_srH3UDy4FBTGynUx__z2jYAhcZE/s1600-h/garderie.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9F3seQ6ro8zTxaNNU9A3dLvtVg6by-DCogHQsO7eSdCnCT5u19bZ_IxBufmdj_eRRFQRKKTgkXnZlb43DTuUFcb62VDjHMFB3ql3j7UJ2vaxIRNa_srH3UDy4FBTGynUx__z2jYAhcZE/s320/garderie.jpg" /></a></span></div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-decoration: none;"><span style="font-size: x-small;"><span style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Nous avons eu le privilège de visiter deux de ces centres. Dans le premier, nous avons trouvé une clinique de santé médicale et d'assistance psychologique, une garderie, un refuge pour les femmes et leurs enfants ainsi qu’un centre de thérapie pour individus, groupes ou familles. Tout cela, dans un même édifice plutôt restreint, divisé en 5 étages et construit à flanc de montagne. Attention à la marche...</span></span></div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto;"><span style="font-size: x-small;"><br />
</span> </div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-decoration: none;"><span style="font-size: x-small;"><span style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Dans le deuxième, nous avons échangé avec des femmes qui le fréquentent. Lorsqu’elles parlent de ce qui les motive, le désir de rencontrer d’autres femmes et de partager leurs difficultés revient souvent. Elles apprécient également les formations en artisanat, et celles sur la violence ou sur leurs droits. Chaque centre a un conseil d’administration élu par les membres et elles travaillent en concertation avec le milieu: les autorités municipales , la police, les services de santé etc. Ils utilisent d'ailleurs une expression « caminando juntos » qui rend bien l'esprit qui les anime.</span></span></div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto;"><span style="font-size: x-small;"><br />
</span> </div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-decoration: none;"><span style="font-size: x-small;"><b><span style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">L'importance de D&P pour les partenaires</span></b></span></div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto;"><span style="font-size: x-small;"><br />
</span> </div><div class="separator" style="clear: both; font-family: Verdana,sans-serif; text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgT52X4a0i-nFQSaXu2toDkqY1GAkKZlaP3FPaeZi9NkwFyzRxbF9mfZevKwisjwLcYd8ArIiPtsbQH12Lx4owFn7jF7K-jAryrH_M_NP7IrnXzQxc53A1cYhC3bhsJ9rhcbYbmzG7clW4/s1600-h/ceprosi_dp.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgT52X4a0i-nFQSaXu2toDkqY1GAkKZlaP3FPaeZi9NkwFyzRxbF9mfZevKwisjwLcYd8ArIiPtsbQH12Lx4owFn7jF7K-jAryrH_M_NP7IrnXzQxc53A1cYhC3bhsJ9rhcbYbmzG7clW4/s320/ceprosi_dp.jpg" /></a></span></div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-decoration: none;"><span style="font-size: x-small;"><span style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Toute la journée, on nous a répété combien l’appui de D&P est précieux. D&P a été le premier organisme à reconnaître le travail du CEPROSI et même si les montants versés ne sont pas si importants, ils constituent un apport très utile. <span style="color: black;">Comme groupe, nous avons bénéficié de l'estime dont D&P est l'objet. En effet, lors d'une deuxième journée de rencontre, les dirigeants ont organisé une fête interculturelle où nous étions les invités d'honneur. Nous avons eu droit à des danses traditionnelles, des cadeaux, un buffet. On nous a même permis d'essayer les vêtements traditionnels qui nous fascinaient tant: chapeau melon, jupes à plis, châles. </span></span></span> </div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto;"><span style="font-size: x-small;"><br />
</span> </div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-decoration: none;"><span style="font-size: x-small;"><span style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Ces deux journées m'ont à nouveau démontré l'importance de nos gestes d'appui et de solidarité. Tous les organismes ont manifesté le souhait de garder contact et j'ose espérer que nous ne les décevrons pas.</span></span></div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto;"><span style="font-size: x-small;"><br />
</span> </div><div class="western" lang="en-US" style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Verdana,sans-serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-decoration: none;"><span style="font-size: x-small;"><span style="background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Lise</span></span></div>Richard Lapointehttp://www.blogger.com/profile/12443733143946069852noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-6270906516241021652010-01-27T13:57:00.006-05:002010-01-31T20:38:13.085-05:00HUANUNI ET ORURO<div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="color: black; font-size: small;"><b><span style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">L’Altiplano, comme une courte pointe</span></b></span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="font-size: small;"><br />
</span><br />
<span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-size: small;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Wiphala" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR-FcrTpwpBTtLgQWcXPSgyaAwqPdfvSseml7OY_JMqD7mVkNePyeCSIqCkZs0waORnbRZwKnY9mcgxy6ELImVCaUX-W2p6IMg6Jd2TGJcc6cqjNW0X0LJnxrt_wK0w9gKSQRT2X4bdq4/s200/wiphala.jpg" width="155" /></a></span></div><span style="color: black; font-size: small;"><span style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Au Québec, cette tradition artisanale du grand drap qui recouvre les lits vient en partie de nos relations avec les Amérindiens tout comme la ceinture fléchée et la tuque; évidemment, le tout assaisonné des traditions écossaises et irlandaises en matière de tissus. Le tissus fléché était pour les Amérindiens la manière de signer conventions et traités entre peuples, entre nations. Les premières ceintures fléchées de nos ancêtres eurent donc valeur d’ententes signées. L’Altiplano, aussi loin que l’on puisse remonter fut ainsi socialement organisé. Le grand symbole en est le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Wiphala">Wiphala</a>, </span></span><span style="color: black; font-size: small;"><span style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent;"> grande banière carrée divisée comme un damier. Sans nous étendre ici disons qu’on y retrouve les couleurs de l’arc-en-ciel disposées de façon équilibrée et harmonieuse. La structure carrée en damier symbolise l’organisation non hiérarchique des peuples andins alors qu’en général les drapeaux du monde sont rectangulaires et les bandes qui les composent réfèrent à une conception hiérarchique et plus ou moins inégalitaire du monde.</span></span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="font-size: small;"><br />
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</span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaTWgHxjAAcpexwdflDGrx4lSvNA2Gb2fQBFc629r0uo10Jy6arWGWn9a-PFqkXKkAp540tF3WoOW3zeSXgaSHy7-fmibm46fy7wZTAaqJkWWG7G7zAmALRtZwjIkLOMUrjnc1SZCoj40/s1600-h/oruro_f%C3%AAte.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaTWgHxjAAcpexwdflDGrx4lSvNA2Gb2fQBFc629r0uo10Jy6arWGWn9a-PFqkXKkAp540tF3WoOW3zeSXgaSHy7-fmibm46fy7wZTAaqJkWWG7G7zAmALRtZwjIkLOMUrjnc1SZCoj40/s200/oruro_f%C3%AAte.jpg" width="200" /></a></span></div><span style="color: black; font-size: small;"><span style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">La ville de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Oruro">Oruro</a> est le centre nerveux de cette culture qui atteint son apogée lors du grand Carnaval où pendant des jours des troupes folkloriques de toute la Bolivie viendront présenter la chorégraphie qu’ils auront préparée au cours des mois précédents. Ici le Carnaval a une dimension spirituelle et religieuse. Les traditions millénaires se marient avec la dévotion à la Virgen de Socavon, patronne des mineurs. À notre arrivée, le samedi soir, la place publique devant le sanctuaire est bondée. Il s’agit d’une foire familiale hebdomadaire qui a lieu de la Toussaint jusqu’au début du Carême. De plus, c’est les vacances d’été ici en janvier! Nous sommes hébergés dans les dortoirs attenants au sanctuaire géré par la communauté des Servites de Marie. Maria Louisa et son garçon Arturo âgé de 8 ans s’occuperont de nous et de tout.</span></span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="font-size: small;"><br />
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</span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="color: black; font-size: small;"><b><span style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Contexte du travail de notre partenaire, le CAEP</span></b></span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="font-size: small;"><br />
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</span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXSVBlFFPtusqbep-uYrVdv4qe_6RrpwDw8BY9unsjbd7e2EYRjcaNw59MqA6J6ZdP6VKDy8_mxCAVOjU1-gEyJ0BRUGj5tFXLuH5adlXIhtdPtGesqLw_0Q2qZsW1Xg7iJsl_v1oytKs/s1600-h/caep_batiment.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXSVBlFFPtusqbep-uYrVdv4qe_6RrpwDw8BY9unsjbd7e2EYRjcaNw59MqA6J6ZdP6VKDy8_mxCAVOjU1-gEyJ0BRUGj5tFXLuH5adlXIhtdPtGesqLw_0Q2qZsW1Xg7iJsl_v1oytKs/s200/caep_batiment.jpg" width="200" /></a></span></div><span style="color: black; font-size: small;"><span style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Le Centro de Apoyo a la Educacion Popular est situé à Huanuni, ville minière de 40,000 habitants à une heure de route de Oruro. Nous avons pu pénétrer pour quelques heures au coeur de cette culture aujourd’hui plus que jamais confrontée au grand défi de la mondialisation, du développement humain intégral et respectueux de l’environnement dans un milieu où l’extrême pauvreté est très répandue. À cause de l’exploitation minière, la grande région de Oruro a été déclarée zone environnementale sinistrée en novembre 2009. La rivière qui traverse Huanuni est un dépotoir et un égoût à ciel ouvert....</span></span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="font-size: small;"><br />
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</span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSwqZbptTp-CcKWknI03krxfrJJbNbXRJXxDDDTtrYerRhxMd2eeNPcUIth7151WCGT4ZgMhxd_rfRoJuyL9WFcuRpHw0TnzD6wk7uoS4gap1IDF6bF_txbMTMtwDBfLGaa5QjZp1zS70/s1600-h/mine.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSwqZbptTp-CcKWknI03krxfrJJbNbXRJXxDDDTtrYerRhxMd2eeNPcUIth7151WCGT4ZgMhxd_rfRoJuyL9WFcuRpHw0TnzD6wk7uoS4gap1IDF6bF_txbMTMtwDBfLGaa5QjZp1zS70/s200/mine.jpg" width="200" /></a></span></div><span style="color: black; font-size: small;"><span style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Ici, les gens semblent heureux d’avoir survécu encore un jour, d’avoir pu manger ou travailler. Le travail est dur, même avec des techniques modernes de travail dans la mine que nous avons eu le privilège de visiter. Cette visite nous a menés à 3 kilomètres au coeur de la montagne. L’espérance de vie des mineurs ne dépasse guère les 50 ans, mais les mineurs Boliviens sont extrêmement fiers de leur métier surtout qu’aujourd’hui la richesse générée par la production est redistribuée en grande partie dans les programmes nationaux d’éducation et de santé. Sur un grand crucifix, je vois le Christ crucifié portant le casque des mineurs.... </span></span> </div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsDyQzEUazSdWqKAZptO230UwByNXRV12wPgDXVuh8EgKyZZLVAjtb08Mf6XjwgC3lRGDoFc_c-ciC83tZI0UzXOzWaVhOd_01NJMYe_mwlv2FYqK6dzURZJ8NVivp1oUQiwjEPwHZrdI/s1600-h/serre.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsDyQzEUazSdWqKAZptO230UwByNXRV12wPgDXVuh8EgKyZZLVAjtb08Mf6XjwgC3lRGDoFc_c-ciC83tZI0UzXOzWaVhOd_01NJMYe_mwlv2FYqK6dzURZJ8NVivp1oUQiwjEPwHZrdI/s200/serre.jpg" width="200" /></a></span></div><span style="color: black; font-size: small;"><span style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Nous sommes aussi allés dans la campagne. À 5 kilomètres, un petit hameau avec une école d’agriculture. On peut y apprendre une technique simple de culture en serre et d’autres techniques biologiques pour améliorer l’alimentation et la production locale qui se fait jusqu’à plus de 4,500mètres d’altitude Les travaux réalisés ici par les étudiants des dernières années nous impressionnent. Quelques-uns ont pu poursuivre leurs études jusqu’à devenir agronomes ou techniciens.</span></span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="color: black; font-size: small;"><span style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Ce qui désolent au premier regard, c’est la grande quantité de sacs de plastique et de bouteilles qui jonchent les champs et le rebord de la route et la rivière. Le ramassage des ordures à Huanuni et les alentours est aléatoire, la collecte sélective est encore une lubie pour les riches et les politiciens municipaux ne parviennent pas à s’entendre sur la création d’un site d’enfouissement régional.</span></span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="font-size: small;"><br />
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</span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="color: black; font-size: small;"><b><span style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Le rôle clé du CAEP</span></b></span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="color: black; font-size: small;"><span style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Traditionnellement, campesinos et mineurs syndiqués ont été en conflit. Le CAEP a été un médiateur de premier plan qui a su tirer les marrons du feu. Il a acquis le respect de tous ici. C’est ainsi que nous comprenons le grand privilège que nous a accordé l’ingénieur en chef de la mine de Huanuni en nous faisant visiter la mine. J’ai senti que que lui aussi rêve d’une vie meilleure pour les ouvriers, la ville et toute la Bolivie et qu’il compte localement sur le CAEP pour permettre aux nouvelles générations de relever eux-mêmes les défis communautaires et environnementaux auxquels la population est confrontée.</span></span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivtHz6G_9igKDKqai6WPf4p-gphqCCllpwSqdYZvu8sh9zgY0cml0kiAcxreR4qDIJYbW5QPO3YPRcWSuvNPa6F5WFvEl1dOMxm1OhdJStVyw38u5elOMxQVV_XFvryVSro_39Tex2auw/s1600-h/maria_teresa_radio.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivtHz6G_9igKDKqai6WPf4p-gphqCCllpwSqdYZvu8sh9zgY0cml0kiAcxreR4qDIJYbW5QPO3YPRcWSuvNPa6F5WFvEl1dOMxm1OhdJStVyw38u5elOMxQVV_XFvryVSro_39Tex2auw/s320/maria_teresa_radio.jpg" /></a></div><span style="color: black; font-size: small;"><span style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">La paix et l’harmonie sociale ont beaucoup progressé ces dernières années et quelques chantiers de développement durable sont commencés. Les enfants ont accès à des ateliers de rattrapage scolaire, l’édifice abrite la seule bibliothèque de la ville. Il y a aussi une salle d’informatique. Beaucoup de femmes vivent des situations difficiles et elles trouvent de l’aide et de l’amitié au centre. Le CAEP, c’est aussi une radio communautaire. L’animateur des nouvelles du midi a profité de notre passage à Huanuni pour interviewer quelques membres du groupe. La journée s’est terminée par une séance avec toute l’équipe du centre. Un immense merci à Sr Maria Theresa Peral, directrice, pour tout le soin apporté à la planification de tous les détails de notre visite..</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><br />
</span><br />
<div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpmPKGdHWoZw5nfzsulU79_Gf0r9yv1ogWG21ZkDsCzL2KiWj8r6-nFFI2ybEu2QxZ0OIWLGiSz-Z3o8S8g5HlEDkV3gu60P-6sCdBHmcrXD8FORcY2JPc9QcBuMX_L6d9kdsqzEn6sYA/s1600-h/jose_radio.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpmPKGdHWoZw5nfzsulU79_Gf0r9yv1ogWG21ZkDsCzL2KiWj8r6-nFFI2ybEu2QxZ0OIWLGiSz-Z3o8S8g5HlEDkV3gu60P-6sCdBHmcrXD8FORcY2JPc9QcBuMX_L6d9kdsqzEn6sYA/s200/jose_radio.jpg" width="200" /></a></span></div><span style="color: black; font-size: small;"><span style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">C’est à José que revient la dernière phrase. Voici ce qu’il a spontanément dit sur les ondes de Radio Horizontes (traduction libre):« <i>Face à un avenir sombre et apparemment sans issue, le CAEP est comme cette équipe de perforateurs qui creuse de nouvelles galeries d’espérance et de joie de vivre au coeur d’une réalité humaine et environnementale très dure».</i></span></span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="font-size: small;"><br />
</span><br />
<span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="color: black; font-size: small;"><span style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent;">Fernand</span></span></div><div lang="fr-FR" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="font-size: small;"><br />
</span><br />
<span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div lang="" style="-moz-background-inline-policy: continuous; background: none repeat scroll 0% 0% transparent; font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; page-break-after: auto; page-break-before: auto; page-break-inside: auto; text-align: left; text-decoration: none; widows: 2;"><span style="font-size: small;"><br />
</span><br />
<span style="font-size: small;"><br />
</span></div>Richard Lapointehttp://www.blogger.com/profile/12443733143946069852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-7127275076024310652010-01-22T07:45:00.001-05:002010-01-22T07:47:42.887-05:00....une pause pour Haïti.....La Bolivie a en outre envoyé 200 casques bleus avec des ressources de premières nécessités. Ici aussi la solidarité se manifeste.Fernandhttp://www.blogger.com/profile/18150661657222484209noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-18898867197788814592010-01-16T16:11:00.006-05:002010-01-20T22:19:56.782-05:00<div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px; text-align: center;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>Nos rencontres avec Federation de trabahadores y trabahadoras de Cochabamba (FTTFC)</b></span><br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px; min-height: 13px; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> <br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px; text-align: center;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>Rencontre avec Oscar Oliveira</b></span><br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Nous avons été reçus dans le bureau d’Oscar situé dans un édifice ayant une histoire chargée. Autour du même quadrilatère, on retrouve 3 autres édifices d’importance. Ainsi, les administrations nationales, municipales, religieuses et de justice sociale se font face autour du même parc. L’édifice où nous nous trouvons a déjà été occupé par l’armée qui l’a utilisé pour interroger et torturer des prisonniers. Lorsqu’ils l’ont abandonné, on y a retrouvé des murs couverts de sang et des trous indiquant la place des anneaux de contention.</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQuZOcIGZRUkKForycobXsL3M631zDwks4yXwjgbzaGZ1HoZ_agip-w6MDGoVv3QNK3oyBeM8GtDDjZYZqxa1RRV4V9c4LInk1zmwAo_8aSTEieMI05fOZMnSY-xzIja6_JVBvUp7URzM/s1600-h/Cochabamba+003_blog.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQuZOcIGZRUkKForycobXsL3M631zDwks4yXwjgbzaGZ1HoZ_agip-w6MDGoVv3QNK3oyBeM8GtDDjZYZqxa1RRV4V9c4LInk1zmwAo_8aSTEieMI05fOZMnSY-xzIja6_JVBvUp7URzM/s320/Cochabamba+003_blog.jpg" /></a><br />
</div><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><br />
</span><br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Des rencontres plus heureuses se sont tenues dans ce même lieu. Ainsi, une rencontre avec Che Guévara et d’autres plus récentes avec Évo Morales. Dans la grande salle, on trouve une affiche intitulée « Les règles du jeu ». En la lisant, plusieurs d’entre nous se sont dits que ces règles seraient très utiles dans bien des rencontres de D&P. </span><br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Concernant l’histoire du FTTFC, je retiens le leadership qu’il a exercé dans la guerre de l’eau. Dans les formations qu’il offre aux travailleurs mais également à toute la population, le FTTFC se concentre principalement sur la lutte à la peur qui empêche trop souvent les personnes d’affirmer et de revendiquer leurs droits.</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQNh1A5ZwgCUa8dKfkdutiG2d1acZPQpeaXSWePtxj4Vx42hBMiCHASY9FO6bT38ZzpLoWxUWYCn2NeJMpZ2wd-0bWMtzbN85q9ODFkbTo92jVnG3fWzlDBPhmIFPup9kwmtqKYAASkYQ/s1600-h/Cochabamba+010_blog.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQNh1A5ZwgCUa8dKfkdutiG2d1acZPQpeaXSWePtxj4Vx42hBMiCHASY9FO6bT38ZzpLoWxUWYCn2NeJMpZ2wd-0bWMtzbN85q9ODFkbTo92jVnG3fWzlDBPhmIFPup9kwmtqKYAASkYQ/s320/Cochabamba+010_blog.jpg" /></a><br />
</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjudKa5NHVoX00TqsV_Zv0qyIxVsXARWB6VmZqV4dTKezSPI56ybpf40A9I8nMnFlP6-KPoDbGMLJwYIoDFutE8Fx2c6rwXtYqEPazBzyd5UEiaxYPIwYK9AraOFOjQAcxfU4BgOUHTsvc/s1600-h/Cochabamba+002__blog.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjudKa5NHVoX00TqsV_Zv0qyIxVsXARWB6VmZqV4dTKezSPI56ybpf40A9I8nMnFlP6-KPoDbGMLJwYIoDFutE8Fx2c6rwXtYqEPazBzyd5UEiaxYPIwYK9AraOFOjQAcxfU4BgOUHTsvc/s320/Cochabamba+002__blog.jpg" /></a><br />
</div></div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px; text-align: center;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>Visites industrielles et rencontre avec des représentants syndicaux</b></span><br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>Fabrication de vêtements raffinés pour dames. Les ateliers Asarti.</b></span><br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">La première entreprise visitée semble entretenir une relation de collaboration avec le syndicat. Les leaders syndicaux qui nous accompagnaient ont participé à la visite. Sur les murs, on trouve une multitude d’affiches syndicales. Les travailleurs semblent confortables dans leur travail même s’ils n’ont que 15 minutes de pause pour une journée de 8 heures de travail. Il semble également qu’il s’agisse d’un type de gestion participative et que le patron encourage les travailleurs à participer aux formations de l’École du 1</span><span style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-size: small; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: 0px; line-height: normal;"><sup>er</sup></span><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"> mai. Les femmes travaillent 7 heures règlementaires au lieu de 8.</span><br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>Manaco, une division de Bata Canada</b></span><br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Cette grosse fabrique de chaussures que nous avons visitée a une relation plus distante avec le syndicat. Ils ont tout de même accepté d’accueillir un groupe introduit par celui-ci. Après la visite, nous avons rencontré les représentants syndicaux de l’entreprise. Leurs principales préoccupations se situent au niveau de la sécurité et du respect des lois pas seulement pour eux mais aussi pour toutes les personnes qui travaillent en Bolivie.</span><br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>Rencontre avec un comité de l’eau</b></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8huzZ3pAtvUdYrUommsw-eBgu-zVvdMUZyM-f5deTy692WEfGbzB1TkHUMnYF_FNnUL5p-XySBvTWsSLQlqHdstqXC-8MIMLHMi-IFRH2uFvj2BM7Ou2BcYIpLSCBaIHAQznEcXB0fns/s1600-h/Cochabamba_Alto_1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8huzZ3pAtvUdYrUommsw-eBgu-zVvdMUZyM-f5deTy692WEfGbzB1TkHUMnYF_FNnUL5p-XySBvTWsSLQlqHdstqXC-8MIMLHMi-IFRH2uFvj2BM7Ou2BcYIpLSCBaIHAQznEcXB0fns/s320/Cochabamba_Alto_1.jpg" /></a><br />
</div><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b> </b>Pour la première fois depuis notre arrivée, nous sommes sortis de la ville pour nous diriger vers les quartiers plus en hauteur et plus démunis. Pendant la saison des pluies plusieurs maisons s’affaissent faute de bonnes fondations ou de drains suffisants. Ici, pas d’asphalte, pas d’électricité et peu d’eau. Les gens paient très cher pour s’approvisionner une fois par semaine. Et cette eau n’est pas potable. Le comité a recommandé aux habitants de se procurer un gros réservoir plus sécuritaire que les barils qu’ils utilisent pour garder leur eau. Mais ce réservoir coûte l’équivalent de deux mois de travail ,ce que peu de gens peuvent se permettre.</span><br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0yfxdtEHW7e17zs9rEOYEdoUHJIUGWpWQ87A2yOXF7r5FF5Sh-ced1ZoDA2fHxYdA02BGVQcuH2IOwTqnJzXfaAtOdfXvg7wwBTLXIwXOjEgugrBrAsKIFVQ-wEWCi8-0cKgrxkzZjHE/s1600-h/Cochabamba_Alto_Marcelo.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0yfxdtEHW7e17zs9rEOYEdoUHJIUGWpWQ87A2yOXF7r5FF5Sh-ced1ZoDA2fHxYdA02BGVQcuH2IOwTqnJzXfaAtOdfXvg7wwBTLXIwXOjEgugrBrAsKIFVQ-wEWCi8-0cKgrxkzZjHE/s320/Cochabamba_Alto_Marcelo.jpg" /></a><br />
</div><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"> La ville s’est occupée de faire des bordures de rues et a indiqué aux gens du quartier que les budgets disponibles étaient écoulés pour 10 ans. Mais ils ont bien l’intention de revenir à la charge et d’envahir le conseil municipal pour améliorer leurs conditions de vie.</span><br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px; text-align: center;"><br />
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<br />
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<span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>La <i>Escuela de Agua (L'École de l'Eau)<br />
</i></b></span><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWiK0hf1Ll2m7gIw1K8pLbyoNZ3H3kGuXjE8AM_93uP75iKkNCr78fwQAVbCt4t1ygICtm8qv21nEwPy2sUEiyHKxdcLHnecPExjcKJr8bD0o0DLWjWWcL0-EDXoxowSGzEJ72H5y-82o/s1600-h/Cochabamba+024_blog.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWiK0hf1Ll2m7gIw1K8pLbyoNZ3H3kGuXjE8AM_93uP75iKkNCr78fwQAVbCt4t1ygICtm8qv21nEwPy2sUEiyHKxdcLHnecPExjcKJr8bD0o0DLWjWWcL0-EDXoxowSGzEJ72H5y-82o/s320/Cochabamba+024_blog.jpg" /></a><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b> <br />
</b></span><br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Nous voici partis pour une banlieue de Cochabamba du nom de Cliza. À 5 km de cette municipalité se trouve un petit village où la <i>Escuela de Agua</i> est en construction. Nos guides nous expliquent qu’ici les gens ont le souci de travailler en accord avec la nature pour que celle-ci leur permette de subvenir à leurs besoins. Ainsi, ils sont à l’écoute de la température, de la terre, des eaux, de la végétation et des personnes.</span><br />
<span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"></span><br />
<br />
<span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Le bâtiment qui abritera la </span><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><i>Escuela de Agua</i></span><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"> est fait de briques d’« adobe ». Nous avons vu comment ce matériau est fabriqué avec de la glaise, de la paille et de l’eau. Les briques d’adobe ne causent aucun tort à l’environnement et sont en accord avec la majorité des constructions environnantes.</span><br />
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhExwY1mR8NhXkgN6yW3ZwsC1H255C8UWzb3ARDxIwBn5yzNhfIHyqg8jvYxQ-yJDie7qrzj07PULU1lJoJkODEQSdzKOr8FqlkLd2HuhcAfsfBXg2LP0JW6SdJa1HYurt71GMh1pEqFs8/s1600-h/Cochabamba+017_blog.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhExwY1mR8NhXkgN6yW3ZwsC1H255C8UWzb3ARDxIwBn5yzNhfIHyqg8jvYxQ-yJDie7qrzj07PULU1lJoJkODEQSdzKOr8FqlkLd2HuhcAfsfBXg2LP0JW6SdJa1HYurt71GMh1pEqFs8/s320/Cochabamba+017_blog.jpg" /></a><br />
</div></div></div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">La </span><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><i>Escuela de Agua</i></span><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"> sera un lieu de rencontres intergénérationnelles, intercommunautaires et international. Il s’y fera des échanges sur les expériences et les méthodes utilisées dans la gestion de l’eau. La première rencontre internationale doit se tenir en avril.</span><br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Juste à côté de l'école, nous avons vu le puits du village qui subvient aux besoins domestiques et d’irrigation de cette communauté de 1300 personnes. Le puits est géré par un comité qui a préséance sur les syndicats de propriétaires car l’eau est un bien collectif.</span><br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiei1yWNCOkQkIh6aCvG9s60VzTJlcrvXsZbmviSNI6FDD8JwK-jH6ijnjChmMugIfR_fBgilK0Gq4MZ9GmkWLx5u6vnw3IR0RByBnXo4oV-wv1QIXf7x0rPCYNhXpVgTwhvdxsP0v8J-4/s1600-h/Cochabamba+028_blog.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiei1yWNCOkQkIh6aCvG9s60VzTJlcrvXsZbmviSNI6FDD8JwK-jH6ijnjChmMugIfR_fBgilK0Gq4MZ9GmkWLx5u6vnw3IR0RByBnXo4oV-wv1QIXf7x0rPCYNhXpVgTwhvdxsP0v8J-4/s320/Cochabamba+028_blog.jpg" /></a><br />
</div><br />
<span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"> </span><br />
</div><div style="font-family: Helvetica; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px; text-align: center;"><span style="font-size: small;"></span><br />
</div><div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 10px;"><br />
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<br />
<span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Enfin, nous avons eu le bonheur de visiter ce que j’appellerai une buvette de <i>chicha</i>, tenue par une famille qui la fabrique et la vend. Nous avons constaté qu’il y en a plusieurs dans ce petit village. La <i>chich</i>a est une boisson traditionnelle à base de maìs et elle est très prisée en Bolivie. On la trouve avec ou sans alcool. Lors de notre visite, nous avons été accueillis par les enfants de la famille. La deuxième des aînées m’a paru particulièrement délurée. Tous les enfants nous observaient avec beaucoup d’intérêt et de respect. Lorsque José a payé la </span><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><i>chich</i></span><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"> à la jeune fille, il a ajouté un pourboire et lui a demandé ce qu’elle en ferait. Spontanément, elle a répondu qu’elle l’utiliserait pour l’école. Une future leader, peut-être…</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX1N2mF86kHH50MyUC_dFbKcYdEHHxMl6fnA0zkMIo4eKSKNRMaGQomXA-C3obp013Qg_g6ScRNAclQTrjIymEbPHfkDFicPJnqwp_462GLgr7I-cXfnKus6tBmdhIvgH79FVAN8aSoyM/s1600-h/Cochabamba+036_blog.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX1N2mF86kHH50MyUC_dFbKcYdEHHxMl6fnA0zkMIo4eKSKNRMaGQomXA-C3obp013Qg_g6ScRNAclQTrjIymEbPHfkDFicPJnqwp_462GLgr7I-cXfnKus6tBmdhIvgH79FVAN8aSoyM/s320/Cochabamba+036_blog.jpg" /></a><br />
</div><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"> Lise</span><br />
</div>Fernandhttp://www.blogger.com/profile/18150661657222484209noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-60858929776989295262010-01-16T11:44:00.008-05:002010-02-05T22:34:17.909-05:00<div style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: center;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>Cochabamba</b></span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 12px;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: center;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>Un Aperçu</b></span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDAJ47Qyh-fo3xojzcYVHprk1Y0X2HN3dmd_E5hnf2hResebwuWrR_WgeYYKSz_tWjhuWBS4oZ6wchdq4RQHmWWu34FJwnTWxpUXep7dPEPXTo3ehumsu1m-wO-JD5JQ0HX9ZLWwl-Isc/s1600-h/Cochabamba_ville.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDAJ47Qyh-fo3xojzcYVHprk1Y0X2HN3dmd_E5hnf2hResebwuWrR_WgeYYKSz_tWjhuWBS4oZ6wchdq4RQHmWWu34FJwnTWxpUXep7dPEPXTo3ehumsu1m-wO-JD5JQ0HX9ZLWwl-Isc/s320/Cochabamba_ville.jpg" /></a></div><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">La ville de l’éternel printemps. Du relief ici, il y en a à profusion. Cochabamba est comme un joyaux de nature serti dans une vaste plaine semi tropicale de forme ovale entourée de montagnes majestueuses. Ici les trottoirs sont très propres, souvent de design originaux. Ça donne le goût de marcher, ce que quatre d’entre nous ont fait dès le premier soir. Heureusement parce que les problèmes intestinaux ont affecté plus ou moins sérieusement certains d’entre nous dont notre marcheuse Jennifer. Après un 24 heures de repos obligé, elle était toute fière d’avoir pu marcher les 20 mètres du corridor de l’hôtel!</span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 12px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: center;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>Notre partenaire</b></span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Pendant que les jeunes d’ici sont encore en vacances d’été, nous nous allons à l’école.</span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHwqT-8cTclZ_25iT1biDe-JLi6-0NDI1mE4-GwINEKjoM78Nv5v8wza4aDyg1kBh2S5YE9gLTPTc-7RWP5I7vP5UU_WSSYJY5myF6vODD3B68rD0AQGnqLgROxUMd74-KZqNjYLnEE-Y/s1600-h/escuela_cochabamba.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHwqT-8cTclZ_25iT1biDe-JLi6-0NDI1mE4-GwINEKjoM78Nv5v8wza4aDyg1kBh2S5YE9gLTPTc-7RWP5I7vP5UU_WSSYJY5myF6vODD3B68rD0AQGnqLgROxUMd74-KZqNjYLnEE-Y/s320/escuela_cochabamba.jpg" /></a></div><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Celle de la Fédération des travailleurs et travaiIleuses d’usine de Cochabamba (FTTFC). Une organisation née en 1952 et dont l’histoire constitue une véritable épopée de la quête de la dignité humaine, de la conquête des droits civils comme l’accès à l’eau potable pour tous. Ici je découvre une organisation syndicale totalement transparente et ouverte sur la société cochabambina, bolivienne, jusqu’aux extrémité de la terre...«sin frontieras» comme me rappelle Eleina, adjointe du directeur du FTTFC Oscar Oliveira et animatrice responsable de <b>La Escuela Primero de Mayo.</b> Comme chez Développement et Paix, le tout part d’une option préférentielle pour les plus pauvres.</span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 12px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgv6nW-xVRCRaZJ93bAHNHsTAykR5wEkBs4RDsO4nBIKeV_FkSsSWlrx8X3Qqpnvjcb8J5xfPghSx5c7SDFdCaVLtWxu5jqcdyW2o6NDnOHctC3YdtMwYurnMaBeTC13Dbd10hsaHAmkp8/s1600-h/oscar.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgv6nW-xVRCRaZJ93bAHNHsTAykR5wEkBs4RDsO4nBIKeV_FkSsSWlrx8X3Qqpnvjcb8J5xfPghSx5c7SDFdCaVLtWxu5jqcdyW2o6NDnOHctC3YdtMwYurnMaBeTC13Dbd10hsaHAmkp8/s320/oscar.jpg" /></a></div><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Grâce à Oscar Oliveira et son équipe, nous sommes allés de découvertes en découvertes sur le terrain, la réalité quotidienne des groupes, communautés, usines petite et grande associés à l’école. Cette école est un lieu d’échanges interpersonnels et de partage d’expériences. La dynamique de l’école est horizontale. Il y a des responsabilités à partager, des tâches à effectuer, des défis à relever, mais aucune hiérarchie à gravir. Tous sont au service les uns des autres et sont appelés à élargir leur réseau d’engagement. Avec très peu de ressources financières et beaucoup de personnes qui vivent au jour le jour dans l’incertitude du lendemain, il est facile d’imaginer le défi de réunir les gens pour de la formation. La devise de l’école est: «<b><i>L’école où chacun apprend à ne plus avoir peur». </i></b>Quelle belle réponse à l’appel de Jean-Paul II nous invitant à ne plus avoir peur.</span><br />
<br />
<span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">On réussit assez bien à mobiliser la population autour d’enjeux fondamentaux voire vitaux. L’évènement déclencheur de cette nouvelle mobilisation pour la vie prend sa source dans la grande crise de l’eau qu’a vécue la Bolivie en 2000 quand la gestion et la distribution de l’eau potable furent confiées à une entreprise multinationale privée. Les conséquences furent désastreuses pour tout le monde bien nantis et sans-abris! Oscar Oliviera a réussi à réunir toute la population autour d’un même vision: l’eau ne se vend pas, c’est un bien commun auquel tous et toutes doivent avoir accès et la gestion doit en être publique, transparente et sans but lucratif. Le gouvernement, après avoir tenté de réprimer violemment cette opposition,( il y eut des morts de civils hommes, femmes et enfants manifestant pacifiquement et sans arme), s’est rendu à l’évidence et a reculé. Après dix ans, le travail pour assurer la distribution et l’approvisionnement en eau potable à tous les citoyens est loin d’être achevé. La Bolivie est un pays très pauvre rappelons-le qui n’a pas les moyens d’emprunter autant qu’il le voudrait pour financer des infrastructures de base comme chez-nous...</span><br />
<br />
</div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: center;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>Ce qui est en marche</b></span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Oscar nous dit que la clé du succès est dans l’action et d’abord au niveau local, lui qui est aussi porte-parole pour la «Coordinadora del Agua» pour toute l’ Amérique du Sud sait garder les pieds sur terre (je n’ai pas pu vérifier s’il pouvait aussi marcher sur les eaux). Le grand défi est d’aller vers les gens, entrer en contact avec eux, mériter leur confiance en les accompagnant dans leur réalité socio-économique, environnementale et historique, finalement élaborer avec eux un plan d’action pour la justice sociale, le développement durable, la protection de la terre et de l’eau et demeurer avec eux! N’avons-nous pas exactement le même défi à relever partout sur terre, riches et pauvres? J’avoue que les organisations sociales comme le FTTFC et son école qu’appuie Développement et Paix ont quelques longueurs d’avance sur nous au Québec....Comme quoi la véritable expertise ne s’achète pas, elle se partage et n’est pas fonction de la richesse personnelle de chacun chacune. </span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 12px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Les rencontres que nous avons faites et la qualité des échanges en toute simplicité, le plus souvent sur le terrain, dans le champ, l’usine ou autour des tables des petits restaurants où nous prenions ensemble l’almuerzo vers 13h. sont encore en fermentation dans mon esprit. La <i>chicha </i>doit en effet fermenter trois jours complets avant de pouvoir être consommée et la saveur se prolonge très longtemps en bouche. Le processus d’apprentissage fonctionne un peu de cette manière d’après mon expérience toute récente.</span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 12px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: center;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>Le quartier industriel</b></span><br />
<br />
</div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>Les ateliers de l’entreprise ASARTI, fabriquant de vêtements pour dames.</b></span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">L’entreprise est totalement intégrée du design de mode à la distribution. La laine d’Alpaga en provenance de l’Altiplano constitue la principale matière première. L’usine de transformation de la laine se trouve au Pérou, pays voisin. L’entreprise a souffert de la récente débâcle économique puisque ses produits sont de très haute qualité et ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Le patron a participé à des sessions de formation avec ses employé/es à l’école Primero de Mayo et ses procédés de gestion sont orientés vers la mise en place d’une forme d’autogestion demandant une grande implication des employé/es.</span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 12px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>L’Usine Manaco, une division de Bata Canada.</b></span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Ici quelque 600 employé/es produisent des chaussures sur trois quart de travail. Oscar Oliveira Forondo y a travaillé environ 30 ans avant de céder sa place et est toujours membre du syndicat. Avant la grande vague de segmentation de la production industrielle amorcée en 1985, l’usine comptait plus de mille syndiqués.</span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 12px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Aujourd’hui la production a beaucoup augmenté et la majorité des emplois liés à la production se retrouvent dans de petits ateliers périphériques non syndiqués où les conditions de travail peuvent être pitoyables. Le défi des travailleurs de la Manaco, une usine qui répond parfaitement aux normes internationales, est d’aider leurs frères et soeurs des autres petits ateliers à retrouver un minimum de droits, de contrecarrer avec des moyens pacifiques et légaux les effets de plus en plus néfastes du néo-libéralisme à outrance. Bien évidemment les dirigeants de ces ateliers les reçoivent avec «une brique et un fanal» comme on dit chez-nous. Dans les années soixante le FTTFC a compté plus de 80 affiliés. Au tournant des années 2000, il en restait une dizaine. Aujourd’hui la fédération en compte 52 et les travailleurs et travailleuses reprennent goût à la vie associative qui est aussi faite de sports, d’activités familiales, de joie de vivre. L’école est aussi un centre communautaire ouvert à toute la population.</span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 12px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: center;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>La Zona Sur</b></span><br />
<br />
</div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>Le Comité de l’eau de El Alto Cochabamba </b></span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Pour cette rencontre-terrain, notre guide se nomme Marcello. Le responsable du comité, el senor Quispe, vient à notre rencontre sur la rue qui, malgré qu’une averse ait rendu le sol un peu vaseux, est le seul endroit communautaire convenable et assez grand disponible à ce moment....Ici chaque famille a maintenant droit à trois barils d’eau potable par semaine avec branchement sur l’aqueduc municipal. Comme dans les pays du nord, les égoûts sont installées dans la même tranchée dans ce petit barrio en montagne. La différence, c’est qu’en Bolivie, ce sont les habitants du lieu qui ont dû creuser la tranchée et parfois vaincre le roc à la dynamite dans des conditions périlleuses. En moyenne donc, 3 barils de 45 gallons par semaine par famille (5 à 7 personnes) à un coût minimal abordable. Ce qui manque doit être acheté au prix fort des livreurs d’eau (agaterros) avec aucune garantie de qualité...Les comités locaux de El Alto Cochabamba et du barrio voisin se rencontraient le soir après notre visite. Croisant Marcello au souper le lendemain, il m’a confié que cette visite a été à l’ordre du jour... et que les gens ont été très touchés par notre simplicité le fait que nous ayons marché dans leurs rues et leurs pas sans nous préoccuper de l’état de nos chaussures et bas de pantalons. À quand le dernier passage d’étrangers ici? En tout cas, ils ont été très contents d’apprendre qu’il existait autre chose que des «gringos» en Amérique du Nord, qu’on parlait français au Québec et que nous baragouinions un peu d’espagnol. Mais surtout qu’on se préoccupait d’eux...plutôt que d’aller à la plage. Ils nous ont transmis leurs meilleurs souhaits de santé intestinale pour le reste de notre voyage.</span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 12px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span> </div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;"><b>Le comité de l’eau de Flores Rancho, comté de Cliza.</b></span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Au Québec, nous appelons ça <i>Saint-Fond-Des-Creux</i> un tel village. Rancho Flores compte autour de 1000 habitants. C’est un village essentiellement agricole où les pratiques sans pesticides existent encore. Les produits sont bons et savoureux. Ils n’ont pas inventé l’écologie et le développement durable, mais ils le vivent au quotidien. Premier village Cochabambino à se doter collectivement de puits artésiens et de l’aqueduc autant dans le village que dans les fermes! À leurs frais.</span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 12px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Pas surprenant qu’Oscar, reconnaissant leur dynamisme communautaire, leur ait offert de financer le démarrage d’une «université internationale populaire en gestion environnementale de la terre et de l’eau»</span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">L’expertise est ici comme nous l’explique deux membres de ce comité, Fredy et MariaEugénia. Le bâtiment comporte une base en béton, les murs sont faits de blocs d’adobe, le matériau le mieux adapté aux conditions climatiques. Parlons-en pendant qu’on y est. Ici les changements climatiques sont très perceptibles. Les paysans sont confrontés à la nécessité de s’adapter continuellement. L’école en construction et achevée d’ici avril permettra le partage d’expériences et le développement de solutions nouvelles. Les ancien/nes apportant leurs précieuses et profondes connaissances du milieu, les plus jeunes, les connaissances techniques modernes permettant des ajustement rapides. Les premiers argents sont venus de la Fondation Abril, créé par Oscar Oliveira grâce au prix international qu’il a reçu pour son engagement bénévole comme porte-parole de la Coordinadora del Agua de Sudamerica. Quant à l’avenir, en Bolivie faire confiance à la Pachamama ou Divine Providence est une coutume très bien conservée! La première rencontre des délégués nationaux de la coodinadora aura lieu début avril 2010 au moment de l’inauguration officielle en présence de tout le village. Encore une fois, les visiteurs devront marcher à pied un kilomètre de chemin de terre à voie unique....Souhaitons-leur du beau temps!</span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 12px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Nous avons été reçus partout comme chez le vieux cousin, la grand maman et la qualité de la nourriture surpassait celle des restaurants pour touristes. Malgré des sujets très sérieux, nous avons partagé avec beaucoup de plaisir sur nos réalités culturelles et sociales, l’histoire de l’arrivée des européens en Amérique, la condition des immigrants des pays pauvres dans le monde, la musique....nos valeurs profondes sin frontieras en dépit des différences.</span></div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 12px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; letter-spacing: 0px;">Fernand</span></div></div>Fernandhttp://www.blogger.com/profile/18150661657222484209noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-74302124765408583132010-01-14T19:59:00.003-05:002010-01-16T10:26:11.216-05:00Premières impressionsFernand a fait un compte-rendu très intéressant. Quant à moi, je vais plutôt vous faire part de mes impressions un peu plus personnelles, ce qui complétera le message de Fernand.<br />
<br />
<b>La douane les doigts dans le nez</b><br />
<br />
J'ai dit à certains que la douane (américaine) pouvait être (très) emmerdante. Eh bien, combien me trompais-je. Tant la douane canadienne qu'américaine s'est montrée aimable et même souriante! Les contrôles et les fouilles (non, pas corporelles ;-) ) se sont faits de façon correctes et on prenant le temps de nous expliquer certaines choses. Ça commence bien.<br />
<br />
<b><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Santa_Cruz_%28Bolivie%29">Santa Cruz de la Sierra</a> – les tropiques et la hantise de la sécurité</b><br />
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Santa Cruz de la Sierra est la capitale du département de Santa Cruz, située dans la région amazonienne de la Bolivie ( 437 mètres au-dessus du niveau de la mer). Ville plus ancienne que Québec, mais un peu moins organisée... L'architecture y est, disons, éclectique sinon variée. Les taudis côtoient des maisons bourgeoises de belle prestance et les commerces sont éparpillés un peu n'importe où et n'importe comment.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC-A8Rexit9OHY-A3F4v_5CiXLmBe50W7fXyPNft_w-mEJulbcILZVoM4Y3C_ZzT-EUz8y29wvxz2HvvUODwzJCZeuxqYwmmjeUDGOwFb0ANDobGPMa9qYJSpmbf7I_RScz0O4BzC2FBY/s1600-h/vue+Santa+Cruz.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC-A8Rexit9OHY-A3F4v_5CiXLmBe50W7fXyPNft_w-mEJulbcILZVoM4Y3C_ZzT-EUz8y29wvxz2HvvUODwzJCZeuxqYwmmjeUDGOwFb0ANDobGPMa9qYJSpmbf7I_RScz0O4BzC2FBY/s320/vue+Santa+Cruz.jpg" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKa2RTZ8jR7sh8FXR6lW-E0xE-rLKHzkXQNS3bSUtVuJaKUsqA-ERwoYj17V2OAsWRBxasNI-FhGCRZeUxtqjV8aOdPb_hVJxmaOKD_3QlcBTsNTjToe8ndlLxhhAAJFPiAS2BVm1ikEU/s1600-h/rue+cath%C3%A9drale.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKa2RTZ8jR7sh8FXR6lW-E0xE-rLKHzkXQNS3bSUtVuJaKUsqA-ERwoYj17V2OAsWRBxasNI-FhGCRZeUxtqjV8aOdPb_hVJxmaOKD_3QlcBTsNTjToe8ndlLxhhAAJFPiAS2BVm1ikEU/s320/rue+cath%C3%A9drale.jpg" /></a><br />
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Le coeur historique comprend de très beaux bâtiments d'inspiration coloniale et la cathédrale est tout à fait impressionnante.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXbS_IlcbC0BBIyUaCY8tzDbeWQeCQ9CSIZsjuI1rMY1vUqVCSOKRBeKinj_yGjz4tilQtPmiCpi0gj-uGtoPesPksfANDzfnXvoJjJ4kYc-VsGdYY5jqttJGbXXz90n5s06pcpHGVgxg/s1600-h/Cath%C3%A9drale-Santa+Cruz.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXbS_IlcbC0BBIyUaCY8tzDbeWQeCQ9CSIZsjuI1rMY1vUqVCSOKRBeKinj_yGjz4tilQtPmiCpi0gj-uGtoPesPksfANDzfnXvoJjJ4kYc-VsGdYY5jqttJGbXXz90n5s06pcpHGVgxg/s320/Cath%C3%A9drale-Santa+Cruz.jpg" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIRhc4U5gjiIr3ZK2Yw8ahi1cQryUpXmPjUByN8M8yNVXRDIV1izJoz8etsIRHF5_Y6ujLxem_V9Nbx59xNORZ_6A6NL8SC0207qRN6TkduApQK-4t46c-qu2FdEbIWyfPSqzgHY1wOsE/s1600-h/Cath%C3%A9drale-Santa+Cruz-int%C3%A9rieur.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIRhc4U5gjiIr3ZK2Yw8ahi1cQryUpXmPjUByN8M8yNVXRDIV1izJoz8etsIRHF5_Y6ujLxem_V9Nbx59xNORZ_6A6NL8SC0207qRN6TkduApQK-4t46c-qu2FdEbIWyfPSqzgHY1wOsE/s320/Cath%C3%A9drale-Santa+Cruz-int%C3%A9rieur.jpg" /></a><br />
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Comme beaucoup de villes au sud du rio Grande, donc des États-Unis, les propriétés sont entourées de murs d'enceinte couverts de barbelés, de verre concassé ou de pointes de métal. Des portes de bois ou de métal donnent accès aux résidences. La sécurité est une grande préoccupation et mêmes les commerces d'une certaine importance ont des gardiens privés qui assurent le bon ordre. De façon générale, ces gardiens sont affables et serviables.<br />
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La population (les Cruzenos) est accueillante et n'hésite pas à répondre à nos questions quand on a besoin d'un renseignement.<br />
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La température y est chaude (30C le jour et 24C la nuit en moyenne) et humide avec des pluies fréquentes bien que notre séjour fut béni par le beau temps.<br />
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Finalement, l'hôtel était bien, sans plus. Propre, personnel très gentil mais petit déjeuner indigent : café instant – beurk – lait chaud, jus, « grill cheese » mince et fade, petits pains, faux beurre et confiture. Trois matins d'affilée... Et pourtant, on a trouvée du bon café à bien des endroits et la nourriture est en général abondante. Mais je vous reviens à ce sujet.<br />
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<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cochabamba_%28Bolivie%29"><b>Cochabamba la belle</b></a><br />
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Située à 2558 m au-dessus du niveau de la mer, Cochabamba est une belles ville, beaucoup plus propre que Santa Cruz. Son architecture y est aussi plus homogène mais y retrouve aussi ces fameux murs. Cependant, nous y avons vu pour la première fois depuis notre séjour des mendiants, pas comme à Berri-Sainte-Catherine, mais quand même.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7UqaE8INQx3rVwZuwmXAYfeJSEvEKBuXpIOrO06nKtTJ_O72j1aarHJb_iGMVp1RFfgBlbGamDgav-olMl7b2HQQQQXnEgsXbUVkyoQ9dkQoXWcue5KUZUxg93YhlMcMGk5572EvTVTI/s1600-h/Cochambamba_1_Web.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7UqaE8INQx3rVwZuwmXAYfeJSEvEKBuXpIOrO06nKtTJ_O72j1aarHJb_iGMVp1RFfgBlbGamDgav-olMl7b2HQQQQXnEgsXbUVkyoQ9dkQoXWcue5KUZUxg93YhlMcMGk5572EvTVTI/s320/Cochambamba_1_Web.jpg" /></a><br />
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Cochabamba est une ville en cuvette, le fond étant plus riche que les côtes qui sont beaucoup plus pauvres. D'ailleurs, nous nous y sommes rendus jeudi après-midi et c'est tout un spectacle.<br />
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Les Cochabmabinos (c'est beau comme gentilé : enfant de Cochabamba) sont aussi très aimables et très affables. Tout comme à Santa Cruz, nous y avons été reçus en grande.<br />
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Le temps y est plus tempéré qu'à Santa Cruz quoique notre première journée se soit passée sous les 30C. Mais mercredi, mère Nature a corrigé le tir et il faisait chaud mais pas trop humide. Quand jeudi, temps frais et pluies intermittentes. Le coupe-vent était le bienvenu.<br />
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L'hôtel Regina n'a pas grand chose à voir avez le Dona Alicia : 6 étages, chambres plus modernes avec balcon, près de la belle avenue Prado. En passant, on retrouve sur le terre-plein de l'avenue des érables importés du Canada il y a 40 ans. Ils perdent leurs feuilles un mois par un et c'est reparti pour une nouvelle saison. J'ai cru voir qu'il ne s'agissant pas d'érables à sucre.<br />
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<b>Manger en Bolivie</b><br />
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La Bolivie est le paradis des mangeurs de viande! Le boeuf et le poulet sont omniprésents. Pas de porc et un peu de poisson d'eau douce (excellent en passant). Peu de légumes, la patate règne en maître (à l'eau avec la pelure ou frite) avec le riz (servis ensemble), le maïs (en grain ou en épi), le haricot occasionnel et la sempiternelle salade « mexicaine » (tomates fraiches en tranche ou en dés accompagnées d'oignon émincé) et du petit plat de piment fort émincé. Quand je dis fort (et certains savent que ça ne me rebute pas), c'est fort. Il y en a un qui m'a même donné le hoquet quelques minutes.<br />
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La soupe accompagne le repas et celles que j'ai goûtées se sont avérées bien bonnes.<br />
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On y boit du Coke et du Sprite aux litres, la bière est aussi très bonne et chaque ville proclame que la sienne est la meilleure. Il y a la chicha, une boisson faite de maïs qui peut être alcoolisée ou non, et la limonade, toutes deux bien rafraichissantes.<br />
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Pour en revenir à la viande. Il faudra s'y faire car on nous a dit que plus on se déplaçait vers les Andes, plus les légumes se faisaient rares. Alors vive la patate et la viande!<br />
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<b>Les partenaires de Développement et Paix</b><br />
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Nous avons passé des moments passionnants avec nos partenaires de ALAS (Santa Cruz) et de la FTTFC (Fédération de travailleurs et travailleuses du secteur manufacturier – Cochabamba. Nous y avons eu des discussions très ouvertes concertant leurs dossiers (droits civils, des autochtones, des travailleurs) et ces organisations accompagnent ou parrainent d'autres organisations ou activités liées à d'autres problématiques (éducation populaire, accès à l'eau potable, etc.)<br />
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Il y aurait beaucoup à dire de ces rencontres. Nous en parlerons un peu plus, mais vous pouvez aussi consulter le site de <a href="http://www.devp.org/devpme/fr/international/stagebolivie-fr.html">Développement et Paix</a> qui nous consacre une section. (Il peut y avoir un délai de publication étant donnée l'urgence en Haïti)<br />
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Richard LapointeRichard Lapointehttp://www.blogger.com/profile/12443733143946069852noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-77528846195023739292010-01-14T19:42:00.002-05:002010-01-14T19:43:25.596-05:00Lise sur Santa CruzLe séjour à Santa Cruz a été éprouvant en raison de la chaleur humide et des moustiques. Ajoutez à cela, la fatigue de 24 heures de déplacements, le stress de l’arrivée dans un pays inconnu, un problème de médicaments et vous aurez un aperçu de la tension qui habitait la piètre voyageuse que je suis.<br />
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Je me sens toutefois privilégiée de l’accueil que nous avons reçu des gens de ALAS. J’apprécie en particulier d’avoir été témoin de la réunion avec les représentants d’un petit peuple indigène de Santa Cruz (Ayoreo). Le lien de confiance que Hugo Salvatierra a su établir avec eux est vraiment remarquable.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7y7zB5ZSFLWW4u03maYscuNpJczrTUlb00SJOs9KtVuL1B68PeK3YsP3C3PfRIYaEkv0xSCQM8x98bBZ0ABgLNrGwKBzqgGzdwUchJ77yokS1aTJIwaIeLPX7EDdPAqCT0T_iWOCYhrc/s1600-h/Hugo_Ayoreo_Web.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7y7zB5ZSFLWW4u03maYscuNpJczrTUlb00SJOs9KtVuL1B68PeK3YsP3C3PfRIYaEkv0xSCQM8x98bBZ0ABgLNrGwKBzqgGzdwUchJ77yokS1aTJIwaIeLPX7EDdPAqCT0T_iWOCYhrc/s320/Hugo_Ayoreo_Web.jpg" /></a><br />
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La nouvelle constitution que s’est donnée la Bolivie devrait donner du pouvoir à toutes les couches de population qu’ils soient riches, pauvres, indigènes, métis ou femmes. En ce qui concerne ces dernières, leur souci de leur donner du pouvoir ne doit pas avoir son pareil dans bien des pays.<br />
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La ville de Cochabamba me plaît énormément avec sa verdure et les montagnes qui l’entourent de toutes parts. J’ai hâte de la connaître un peu plus.<br />
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Si je devais résumer mes impressions de la Bolivie jusqu’à maintenant, je dirais que j’ai la sensation d’être en présence d’un peuple en marche.<br />
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Lise GauvreauRichard Lapointehttp://www.blogger.com/profile/12443733143946069852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-14870002359302551432010-01-14T16:49:00.005-05:002010-01-14T22:02:49.393-05:00Bolivia, diez de enero 2,010<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9WCIwhW0BIePc8ALAEd74qbkozbhq_dXZJXCeWekYZuKxw8TzhFTwdWnOnCkPbKGzL_BIfcDrxZr82_c92fYlDWQJVPga3Ybawf2HEA5sbzefN6qLEb8aB04yId8OL4J96w4dLEnu_jGN/s1600-h/IMG_0082.JPG"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 300px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9WCIwhW0BIePc8ALAEd74qbkozbhq_dXZJXCeWekYZuKxw8TzhFTwdWnOnCkPbKGzL_BIfcDrxZr82_c92fYlDWQJVPga3Ybawf2HEA5sbzefN6qLEb8aB04yId8OL4J96w4dLEnu_jGN/s400/IMG_0082.JPG" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5426791697566228322" /></a></div><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: center; font: 14.0px Helvetica"><span style="letter-spacing: 0.0px"><b>SANTA CRUZ DE LA SIERRA</b></span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: center; font: 14.0px Helvetica; min-height: 17.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"><b></b></span><br /></p> <p style="text-align: left;margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 13px/normal Helvetica; "><span style="letter-spacing: 0.0px"><b><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">UN </span></b></span><span style="font: 12.0px Helvetica; letter-spacing: 0.0px"><b><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">APERÇU</span></b></span><span style="letter-spacing: 0.0px"><b><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"> GÉNÉRAL</span></b></span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica"><span style="letter-spacing: 0.0px">Santa Cruz est la capitale de l’<i>Oriente, </i>de la «<i>Bolivie camba</i>» qualificatif des gens implantés de longue date dans la région. La ville est en plein boom économique, les chantiers y sont partout marqués par l’esprit d’entreprise et la débrouillardise et avouons-le une certaine anarchie dans le développement. La ville s’étend dans une plaine sans relief comme une toile d’araignée avec des arrondissements concentriques (anillos) délimités par de grands boulevards urbains périphériques; le tout traversé par de larges avenues partant du centre historique vers les banlieues au-delà du quartero anillo. Sans guide, c’est un labyrinthe où l’étranger peut vite se perdre. Des minibus (micros) et des movils (taxis) parcourent la ville sans arrêt et dans tous les sens.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica; min-height: 14.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica"><span style="letter-spacing: 0.0px">À part la végétation tropicale, ma vision idyllique s’arrête là. Au fil des heures, c’est plutôt la segmentation sociale qui devient évidente. Il y a bien sûr l’extrême écart de richesses entre les uns et les autres, mais ici s’ajoute le fait que dans chaque anillo les barrios deviennent souvent des ghettos riches et bien pourvus ou des ilôts pauvres et quasi démunis de tout service public.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica; min-height: 14.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p> <p style="text-align: left;margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Helvetica; "><span style="letter-spacing: 0.0px"><b><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">DES OBSERVATIONS QUI QUESTIONNENT</span></b></span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica"><span style="letter-spacing: 0.0px">Déambuler sur les trottoirs m’a impressionné: aucune harmonie ou uniformité dans les dimensions, les matériaux et le design d’une devanture de maison ou de commerce à l’autre. Il en manque des bouts ici et là. Qu’est-ce qui manque à cette ville et ses citoyens pour que les trottoirs fassent partie du «bien commun» pour que la vie piétonnière soit plus agréable? Chacun, sur la planète peut se poser cette question sur bien des sujets d’intérêt public...</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica; min-height: 14.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica"><span style="letter-spacing: 0.0px">Dans le Gran Chaco environnant, on retrouve aussi des formes de particularismes, cette fois communautaires, d’un peuple indigène à l’autre. La colonisation occidentale semble vouer tous ceux-ci soit à l’assimilation, soit à l’extinction suite à la répression, la non reconnaissance et l’appauvrissement extrême et pour finir à la mort. Choisir d’oublier ou retrouver ses racines historiques malgré la douleur?</span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica"><br /></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica; min-height: 14.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica"><span style="letter-spacing: 0.0px">Passons tout de suite aux bonnes nouvelles, grâce à la présence d’un partenaire de Développement et Paix en Bolivie, le Alas, qui est apparu dans ce paysage dramatique comme une aile d’ange, une douceur quasi palpable qui sait pénétrer au coeur de la souffrance des personnes et des communautés pour en préserver la vie d’abord et ensuite pour en favoriser l’épanouissement vers un mieux-être et un mieux vivre. Alas est un bel acronyme ( asesoria legal y assistencia social). Des ailes, ils en ont besoin pour vaincre l’isolement des communautés.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica; min-height: 14.0px"><span class="Apple-style-span" style="font-family:Georgia, serif;font-size:130%;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:16px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family:Helvetica, serif;font-size:100%;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:12px;"><br /></span></span></span></span><span style="letter-spacing: 0.0px"></span></p><div><br /></div><p style="text-align: center;margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Helvetica; "><span style="letter-spacing: 0.0px"><b><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">QUELQUES RENCONTRES PRIVILÉGIÉES</span></b></span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica"><span style="letter-spacing: 0.0px">Et ils nous ont guidé de façon quasi magique. Nous nous sommes laissés conduire par Hugo (un vrai «camba», un camba d’exception cependant) et son équipe engagée à fond dans le changement social et la lutte pacifique contre toutes les formes de violence. Dès la première rencontre dans leur hangar-bureau très dépouillé, la délégation d’une communauté venue des limites de l’amazonie bolivienne se présente pour un atelier de formation en vue d’assurer la tenue des prochaines élections régionales et municipales dans les meilleures conditions possibles et le respect de tous. Deux jours de bus que ces gens se sont tapés pour une formation d’une ou deux heures dans la grande ville! Il faut y croire à la démocratie participative... Parfois, c’est le Alas qui se rend sur place.</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica; min-height: 14.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica"><span style="letter-spacing: 0.0px">Nous avons aussi eu le grand privilège de rendre visite aux permanences des organisations de groupes indigènes de l’Oriente à Santa Cruz. Nous avons assisté à une réunion de la CANOB. Alors là, on sait aller à l’essentiel de manière méthodique, simple et disciplinée. Moi qui agit régulièrement à titre de secrétaire dans mon milieu social, je m’assoie près du secrétaire...Je jette un oeil: procès-verbal de la dernière réunion...questions, arguments présentés, libellé du consensus ou report si la réflexion est inachevée. Le tout en une page. À la fin de cette réunion d’une heure, les notes du secrétaire entrent encore dans une page et l’écriture est aérée! Cours de simplicité...</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica; min-height: 14.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica"><span style="letter-spacing: 0.0px">Le Alas a entre autres défis celui de faire travailler ensemble ces divers groupes pour qu’ils définissent eux-mêmes ce qui constitue leur «bien commun» tout en respectant les différences. Ces gens ont été dénigrés à l’extrême, réduits à l’esclavage, mutilés ou tués et ils le furent encore dans les dernières années. Mais grâce au Alas, ils ont su prouver leur valeur humaine au gouvernement bolivien et récupérer la propriété communautaire de plus d’un million d’hectares...je termine avec cette anecdote que nous a raconté Hugo:</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica; min-height: 14.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica"><span style="letter-spacing: 0.0px"><i>Le Alas accompagne une délégation des peuples en questions à une rencontre officielle avec le président (</i>nous sommes avant 2005<i>) et quelques ministres pour présenter leur revendications de façon très détaillée, inventaires de la faune et de la flore et cartes à l’appui. De son côté, l’état dispose normalement des meilleurs documents produits par les universitaires et des cartes de l’armée, réputées les meilleures Le président se rend vite compte que les cartes indigènes sont beaucoup plus précises et même à l’avantage de la Bolivie concernant plusieurs contentieux territoriaux avec le Brésil... Il regarde le général d’un oeil inquisiteur. Celui-ci se contente de répondre : «Évidemment...senor presidente»</i></span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica; min-height: 14.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica"><span style="letter-spacing: 0.0px">En quittant ce partenaire après 3 journées très intenses, que dire de la valeur de nos liens financiers et désormais fraternels avec ces hommes et ces femmes. Je réponds comme le général...Évidemment!</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica"><span style="letter-spacing: 0.0px">Hasta luego amigos y amigos</span></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica; min-height: 14.0px"><span style="letter-spacing: 0.0px"></span><br /></p> <p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Helvetica"><span style="letter-spacing: 0.0px">Fernand</span></p>Fernandhttp://www.blogger.com/profile/18150661657222484209noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4994304085420278198.post-11466644563302771662010-01-05T21:39:00.001-05:002010-01-05T21:40:24.258-05:00La déforestation dans la Bolivie amazonienne<i><b>Bolivian Deforestation</b> </i>- Once a vast carpet of healthy vegetation and virgin forest, the Amazon rain forest is changing rapidly. This image of Bolivia shows dramatic deforestation in the Amazon Basin. Loggers have cut long paths into the forest, while ranchers have cleared large blocks for their herds. Fanning out from these clear-cut areas are settlements built in radial arrangements of fields and farms. Healthy vegetation appears bright red in this image.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://netdna.webdesignerdepot.com/uploads/satellite_photos/5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="305" src="http://netdna.webdesignerdepot.com/uploads/satellite_photos/5.jpg" width="320" /></a><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Source : <a href="http://www.webdesignerdepot.com/2009/08/60-stunning-satellite-photos-of-earth/">http://www.webdesignerdepot.com/2009/08/60-stunning-satellite-photos-of-earth/</a><br />
</div>Richard Lapointehttp://www.blogger.com/profile/12443733143946069852noreply@blogger.com0